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Maison Usinex détruite par un violent incendie
Un gigantesque incendie a pris les allures de véritable tragédie, dans la municipalité de Milan, la veille de Noël, en détruisant complètement l’usine et une partie de l’édifice abritant les bureaux de Maison Usinex, le constructeur de maisons usinées qui emploie 65 travailleurs, lesquels perdent temporairement leurs emplois. L’incendie, qui serait d’origine électrique, aurait causé des dommages évalués à trois millions de dollars.
Raymond Morin, le président de l’entreprise, a accepté de raconter ce qui est arrivé le 24 décembre, vers 22 h 30.
"Nous étions à nous préparer pour le réveillon de Noël, ma femme Linda, mes enfants, ma fille, mon gendre et leur petit bébé, qui a environ trois mois. Nous étions allés à la messe juste auparavant. Tout à coup, l’alarme s’est déclenchée. Nous avons un système d’alarme contre l’intrusion dans l’usine, qui sonne quand quelqu’un entre. J’étais sûr que c’était parce que quelqu’un s’était introduit dans l’usine. Nous sommes partis à deux pour aller voir ce qui se passait. Quand nous sommes arrivés à l’usine, il y avait déjà une policière sur place. J’ai aperçu des flammes qui sortaient dans le haut du mur de façade de l’usine", raconte avec émotion Raymond Morin.
"Je suis entré dans l’édifice des bureaux, qui est attenant à l’usine, pour aller chercher des extincteurs. Quand je suis ressorti et que je me suis approché de l’usine, la policière m’a convaincu de ne rien tenter."
Elle a indiqué à Raymond Morin que les flammes étaient déjà hautes dans l’usine, que le mur de 28 pieds de haut risquait à tout moment de s’effondrer et que ça pourrait être dangereux de s’aventurer dans l’édifice déjà largement attaqué par les flammes.
"J’ai pensé alors prendre une petite pelle mécanique qui était sur place, pour couper la progression du feu vers l’édifice des bureaux, en coupant le passage qui avait été construit entre les deux édifices. Il y avait déjà beaucoup de fumée dans cette partie, mais j’y suis entré avec la pelle mécanique et je pensais bien avoir réussi à sauver les bureaux, avec les ordinateurs, les logiciels, tous les dossiers des maisons déjà vendues, parce que nous devons assurer le service après-vente de toutes ces maisons, de même que le carnet de commandes qui est bien garni", continue le président d’Usinex.
"Mais il y a eu comme une poussée de gaz dans les bureaux et j’ai malheureusement aperçu du feu dans l’entretoit. C’est là que j’ai su que la bataille n’était pas gagnée. Une partie du toit s’est d’ailleurs effondrée par après... Les dégâts ont été causés surtout par l’eau utilisée par les pompiers."
L’eau a dû être pompée d’un petit lac, en bas du village, par les camions citernes qui ont fait la navette entre ce dernier et les installations d’Usinex.
"À un moment donné, nous avons pensé à fermer le fossé où l’eau se déversait et nous avons pu pomper cette eau dans les piscines de fortune, installées comme réserves d’eau, et là les pompiers pouvaient la relancer sur les flammes…", ajoute Raymond Morin.
"Plus tard, nous avons trouvé les clés d’une plus grosse pelle mécanique que, dans notre énervement du début, nous ne trouvions pas. J’ai essayé d’abattre un mur de côté de l’usine, mais il y avait beaucoup de flammes autour de moi et j’ai respiré pas mal de fumée. Je suis allé à la maison pour me reposer, mais j’ai commencé à me sentir mal, tout tournait, j’avais mal au cœur. Comme il y avait une ambulance avec les pompiers, je suis revenu vers le site de l’incendie et les ambulanciers m’ont fait respirer de l’oxygène. Mais ils m’ont conseillé de me rendre à l’hôpital, ce que j’ai fait."
La brigade des pompiers volontaires de Nantes a combattu le brasier, assistée par les collègues pompiers de Sainte-Cécile-de-Whitton, Saint-Romain, Scotstown et Lac-Mégantic.
L’enquête de la SQ terminée
Une enquête de la Sûreté du Québec (SQ) de la MRC du Granit, dont le bureau est à Lac-Mégantic, a été instituée, compte tenu que la cause de l’incendie était d’abord inconnue. Les enquêteurs ont cependant vite conclu à une défaillance électrique.
De gros fils qui passaient dans l’entretoit de l’usine et qui servaient à alimenter le système électrique de chauffage des modules des maisons prêtes à être livrées, entreposés à proximité des édifices de l’entreprise, auraient vraisemblablement surchauffé. Toute intervention criminelle a donc été écartée..
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