Oscar Brochu

Jacques Beaudoin à Vancouver : Une expérience policière qu’il n’oubliera pas

Jacques Beaudoin à Vancouver : Une expérience policière qu’il n’oubliera pas - Rémi Tremblay : Actualités  Jacques au jeux

Deux policiers, dont l’agent Jacques Beaudoin de la SQ, ont escorté une journée entière le juge australien Jim Hewish, au lendemain d’une disqualification en patinage de vitesse sur courte vitesse qui a fait les manchettes à travers le monde.

Des quarts de travail de 14 heures dans un milieu presque exclusivement anglophone, une mission spéciale de protection en garde rapprochée en prime, un focus sur la détection de comportements humains suspects, une formation en contrôle de foule, bref, un mois épuisant que celui qu’a vécu l’agent Jacques Beaudoin de la Sûreté du Québec à Vancouver, à l’occasion des derniers jeux olympiques. Il en est revenu avec des photos plein les bagages et une expérience de vie unique.

Rien à voir avec ses 29 ans de métier dans les forces policières. Rien de commun non plus avec son expérience comme pompier volontaire au Grand Prix du Canada à Montréal, pendant sept ans d’affilée. Même l’adrénaline des paddocks de la F1 n’a rien de comparable. À Vancouver, l’agent Beaudoin s’est tenu au centre de l’attention planétaire, avec une tâche à effectuer, celle d’assurer la sécurité des athlètes et des installations olympiques. Avec discrétion!

À son retour chez lui, il a mis quelque temps à recharger les batteries. Un mois de février intensif… qu’il recommencerait volontiers demain matin si un événement d’une pareille ampleur l’exigeait.

«Je suis parti de chez moi avec une connaissance de base en anglais. Les deux premiers jours sur place ont été très durs, mais ça m’a aidé rapidement à me retremper dans les notions d’une langue que j’ai apprise pendant une année scolaire complète, il y a très longtemps, à Trois-Rivières, chez l’un de mes oncles.»

Ses tâches là-bas, sous la supervision de la Gendarmerie royale du Canada, n’avaient rien à voir avec son travail de tous les jours comme patrouilleur de la SQ. «On nous a enseigné que tout le monde est suspect. J’ai appris à regarder les gens dans les yeux, dans les portails d’entrée des sites olympiques. S’il y a un malaise quelconque, ça va transparaître!» Une fois à l’intérieur, par contre, la surveillance pouvait se relâcher. «Tout était correct!» Il ne restait qu’à assurer une présence active, parfois dissuasive, mais toujours discrète, en dehors du champ des caméras de télévision.

Comme ses 104 autres collègues de la SQ présents sur la côte du Pacifique, il a aussi beaucoup appris sur le contrôle de foule. Alors, pour le prochain G-8 ou le prochain G-20, s’il est appelé, il ne dirait pas non! Mais ça ne dépend pas de lui.
«J’ai vu les athlètes de toutes les nationalités quotidiennement, en entraînement, avant et après les compétitions. Si les téléspectateurs ne l’ont pas aperçu, c’est tout bonnement parce que les consignes étaient claires: éviter d’être dans le champ des caméras. «On avait des zones à ne pas traverser, des lignes tracées par terre. Il fallait être toujours discret.»

Et il l’est demeuré même durant sa plus délicate mission, la protection en garde rapprochée du juge australien Jim Hewish, en patinage de vitesse, bombardé de 21 000 courriels, au contenu disons pas très gentils, après avoir disqualifié l’équipe de patineuses sud-coréennes en finale du relais 3000 mètres.

Ceux qui connaissent bien Jacques Beaudoin, dit bedogne, ne seront pas vraiment surpris d’apprendre que son collègue ontarien assigné à la même mission, l’a quasiment serré dans ses bras à la fin d’une journée qui s’annonçait digne du scénario du film Bon cop, bad cop!

Dur retour à la réalité méganticoise, le premier rapport d’incident notifié par le patrouilleur Beaudoin faisait référence à un vol… dans une remise! Peu importe, il aura encore besoin de temps libre pour classer et commenter les quelque 800 documents photos et vidéos qu’il a ramenés de Vancouver.

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