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Un marché immobilier au ralenti

Et comment se comporte le marché immobilier par rapport à un immeuble tel l’ancien siège de la MFR de Mégantic, rue Dollard? Selon Jocelyn Fortin, deux offres d’achat ont été déposées par des promoteurs de l’extérieur de la région qui étudient différentes avenues par rapport à ses possibles nouvelles vocations. Prix de vente: 200 000$.
La situation économique difficile vécue en région, avec des épisodes de mises à pied et le recours au programme de travail partagé, influence le marché immobilier qui connaît un ralentissement en 2010, par rapport aux années précédentes. À défaut de statistiques locales précises, la température ambiante prise par les agents immobiliers oeuvrant dans le secteur indique une année plutôt moyenne, au niveau des transactions, avec des délais beaucoup plus longs entre le moment où s’affiche une maison à vendre et celui de la transaction finale avec l’acheteur.
«Nous avons connu un marché en dents de scie, cette année, avec des pointes suivies d’un calme plat», allègue Jocelyn Fortin, chez Remax. La clientèle locale des acheteurs hésite, un comportement qui ne serait pas étranger au fait que l’emploi demeure très incertain, en particulier dans le secteur manufacturier où les prévisions d’avenir ne sont pas reluisantes à court terme.
Par contre, la région de Lac-Mégantic, de plus en plus présente sur la carte du Québec, attire les gens de l’extérieur, surtout de Montréal, Québec et la Beauce, intéressés à venir s’établir en région à leur retraite.
«J’ai conclu plusieurs ventes, cette année, à des gens de l’extérieur. Ils sont à l’affût de tout ce qui est à vendre, surtout sur les bords de l’eau. Ils vont vendre leur maison en ville pour 300 000$ et espèrent en acheter une ici pour 100 000$ et profiter de leur argent.» Mais, constate Jocelyn Fortin, les acheteurs ne se laisseront pas tenter par des maisons qui affichent des prix demandés au-dessus de leur valeur.
«Il y a les acheteurs qui peuvent prendre leur temps et se montrer plus sélectifs et les autres qui doivent trouver où se loger rapidement. En parlant avec les notaires et les prêteurs hypothécaires, je pense que c’est un fait que le marché est un petit peu plus lent, avec moins d’acheteurs qui se pointent», confirme Richard Giguère, un agent d’immeuble de la bannière Century 21.
Selon lui, la région assiste à une stabilisation dans les prix immobiliers et moins de spéculation sur les propriétés de bord de l’eau et les terres.
Les chances sont plutôt minces de trouver des acheteurs quand l’offre dépasse de 10% à 20% la valeur marchande. Conséquence, il n’est pas rare qu’une résidence reste parfois jusqu’à 12 mois sur le marché, sans intéresser un quelconque acheteur.
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