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Exploration minière en région L’intérêt repose sur un potentiel réel!
Depuis le milieu du 19e siècle, la découverte de pépites d’or excite la curiosité. Mais il y a bien plus que de l’or dans le sous-sol de la région.
Les temps changent. Si la perspective qu’une industrie minière s’installe et fouille le sol d’une région rurale, à caractère touristique par surcroît, dérange autant aujourd’hui, c’était loin d’être le cas en 1905 lorsque par un beau matin de juin, l’attention du petit Malcolm McLeod s’est portée sur une roche plus brillante que les autres, alors qu’il suivait le sillon creusé par l’attelage de son père, Alex, sur leur terre du rang IV, à Marston. Le précieux caillou qu’il venait de ramasser contenait une quantité visible d’or natif. La découverte a fait grand bruit. La Grande Montagne de Mégantic, comme on appelait à l’époque le mont Mégantic, aurait-elle pu cracher aussi loin de son socle une roche hallucinogène aux vertus économiques certaines? Des vertus qui font frémir encore plus l’imagination, maintenant que le prix est passé de 20$ l’once, comme à l’époque, jusqu’à 1 678$ à la clôture des bourses, mercredi.
Cette anecdote s’est produite plus d’un demi-siècle après la fièvre de l’or vécue en Beauce, autour de la rivière Gilbert. Et elle a aussi occasionné une véritable ruée, à l’ouest de Lac-Mégantic. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, les prospecteurs miniers de la Beauce envahissaient la rivière Victoria avec leurs pelles et leurs plats en fer blanc, cherchant désespérément le filon.
«L’intérêt de cette région repose sur un potentiel réel», est venu confirmer en 1994 la minière Explorations Noranda Ltée, active dans la région depuis la fin des années 60.
Avec des outils modernes qui permettent la réalisation de levés géophysiques héliportés, les géologues d’aujourd’hui ne comptent plus sur la chance pour déterrer des trésors minéraliers. Quoique… à l’instar du petit Malcolm, à l’été 1990, un garçon de 11 ans, accompagnant ses parents au cours d’une excursion géologique organisée dans le cadre de cours d’initiation à la prospection, sur le ruisseau Mining, entre Chartierville et La Patrie, tomba lui aussi sur un caillou, à peine plus gros qu’un dix sous, qui se révélât être une importante découverte, ouvrant de nouvelles possibilités pour la prospection: le schiste volcanique contenait de l’or! Jusqu’à maintenant, en fait depuis le milieu du 19e siècle, l’exploration aurifère se faisait dans des secteurs susceptibles de contenir des veines de quartz ou des roches associées à la pyrite.
Des gisements çà et là
Le sous-sol de la région de Mégantic exerce un attrait pour les prospecteurs depuis plus d’un siècle. Dès 1886, un rapport de la Commission géologique du Canada faisait déjà valoir «l’occupation de schistes sédimentaires dans un paysage assez horizontal accidenté seulement par l’irruption prépondérante de la grande Montagne de Mégantic. Autant qu’on a pu le constater cette montagne est entièrement un massif de granite.»
Quelques années auparavant, venait de débuter la fièvre de l’or sur la rivière Ditton, une branche de la rivière Au Saumon, dans la région de Chartierville. L’exploration dans ce secteur a donné lieu à d’intéressantes découvertes de cailloux, certains devant peser plus de 7 onces et valoir à eux seuls jusqu’à 150$ la pépite.
À Marston, l’aventure minière a finalement débuté en 1908. La compagnie Marston Gold Fields Co a creusé un puits de 15 mètres et trois tranchées. Un an plus tard, la même compagnie bâtissait un petit moulin. Mais, le sous-sol marstonnais n’a pas livré tous ses secrets, malgré la reprise de l’exploration en 1941 par Eldon Ressources Ltd.
Dans un rapport du Bureau des mines du Québec datant de 1935, on note que deux ruisseaux près de Lambton, à l’est du Grand lac Saint-François, ont aussi été inspectés pour la recherche d’or. Des petites quantités du précieux minerai y ont été trouvées, sans susciter un véritable intérêt par la suite!
Mais la richesse du sous-sol ne se limite pas à l’or. Plus à l’est de Marston, un gisement de cuivre a été découvert sur la ferme d’Alphonse Roy. Plusieurs petits gisements de cuivre ont aussi été signalés dans les environs de la rivière Arnold, dans le canton de Woburn.
La semaine prochaine
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