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On y passera pas la nuit(e)!
Une communauté de 743 habitants dont 220 personnes, adultes, ont signé une pétition contre un sentier de VTT à même les rues et les chemins municipaux, et le maire dit lors de l’assemblée du conseil : «On y passera pas la nuit(e). De toute façon, notre décision est prise!» Et le vote majoritaire des conseillers décide du sort d’une population prisonnière. Qu’en dites-vous?
À La Patrie, petit village de l’Estrie, en déclin démographique comme bien d’autres, des promoteurs commerçants ont trouvé la «bonne idée» de faire un circuit pour les quads à même les chemins publics (tout en polluant par le bruit, les émanations toxiques et la détérioration de l’environnement) sous prétexte de développement économique. Qui paye en réalité? Les citoyens par leurs taxes pour l’entretien de ces quelques 22 km de chemins-sentiers. Donc pas besoin de défrayer les coûts d’aménagement de sentiers en forêt comme cela devrait être pour tous véhicules hors route.
Rien à dire, rien à faire. C’est décidé. Et pour les 85 résidants, en bordure de ce « sentier », qui ont signifié leur désaccord avec ce projet, s’agit-il d’une consultation honnête et transparente? Pas d’étude sur les possibles retombées économiques, pas de considération écologique, pas de considération pour la qualité de vie des résidants, la dévaluation de leur maison, pas de ci pis ça, c’est décidé! «Y’a toujours ben des limites à la démocratie», dirait monsieur le maire.
Aimeriez-vous venir demeurer à La Patrie? Il y a de magnifiques paysages, une montagne où logent un des plus prestigieux observatoires astronomiques, un parc national de préservation, des sentiers pédestres et de ski de fond recherchés, la première Réserve mondiale de ciel étoilé, et… un sentier de quad à proximité. J’ai une maison à vendre pas cher!
Ginette Lagueux
Une citoyenne consternée
La Patrie
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