Un «travail d’archéologue» sur le terrain

La phase 2 des recherches de la Sûreté du Québec entamée dimanche n’a toujours pas permis de retrouver d’autres corps de dans la zone rouge. Des 47 victimes qui ont perdu la vie dans l’explosion du 6 juillet, 42 ont été retrouvées dont 29 formellement identifiées. Le lieutenant Michel Forget demeure toutefois optimisme, faisant aussi montre de réalisme.

«Le travail qui se fait sur le terrain actuellement, c’est un véritable travail d’archéologue. Les personnes sur place sont passionnées et déterminées à retrouver les gens . La nouvelle stratégie de recherche a permis de relever certains éléments qui nous portent à être optimistes. En même temps, les différentes problématiques rencontrées sur le terrain font en sorte qu’on est également réaliste.»

Le porte-parole de la Sûreté du Québec refuse toutefois de parler d’un éventuel abandon des recherches, tout en laissant entrevoir cette possibilité. «Chose certaine, nous ne sommes pas encore arrivés au bout de nos moyens.»

Un passage possible via le Centre sportif?

Même si l’enquête de la SQ se poursuit dans la zone sinistrée, il n’est pas impossible que le stationnement du Centre sportif soit ouvert sous peu à la circulation automobile, permettant un transit entre Sainte-Agnès et Fatima sans avoir à emprunter la voie de contournement. «Cette décision ne revient pas uniquement à la Sûreté du Québec et devra faire consensus entre diverses instances. On veut avant tout s’assurer que la sécurité des citoyens est assurée. Mais je peux vous dire qu’on se penche actuellement sur le dossier et qu’on devrait être en mesure de vous donner une réponse bientôt», a confirmé le lieutenant Forget à L’Écho, au terme du point de presse de mardi.