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Un important centre de recherche veut apporter sa contribution à Lac-Mégantic

Jean-Yves Roy et Pierre Galarneau se sont offert une première visite exploratoire à Lac-Mégantic.
De la conception d’un mammographe «sans douleur» au développement d’outils optiques pour la recherche d’exoplanètes, le champ d’intervention d’INO est vaste. INO pour Institut National d’Optique, basé à Québec, regroupe 200 personnes, la plupart des scientifiques de haut niveau qui passent leur journée à préparer le futur. Des perspectives d’avenir qu’ils ne demandent qu’à partager avec les autorités de Lac-Mégantic, à l’intérieur du grand chantier qui se dessine pour le centre-ville.
Son président-directeur général, Jean-Yves Roy, est un Beauceron ayant les deux pieds sur terre. Quand le drame de Lac-Mégantic est survenu, l’une de ses équipes travaillait de concert avec le Centre National de Recherche du Canada sur les interventions en… situation d’urgence. Une autre s’affairait à développer pour l’Université de Montréal un nouveau miroir pour l’Observatoire astronomique du Mont-Mégantic, qui sera installé sur le télescope géant plus tard cet automne.
Mardi, lui et son chef de la technologie, Pierre Galarneau, sont venus se livrer à un petit exercice de remue-méninge avec le ministre Christian Paradis et la mairesse Colette Roy Laroche, histoire de «voir de quelle manière on pourrait apporter notre contribution», a-t-il livré à l’Écho, juste avant la réunion de travail au Centre sportif Mégantic.
Christian Paradis connaît bien les technologies et la façon de travailler chez INO, l’un des plus importants centres de recherche appliqué à travers le monde. Il a pu compter sur ses partenaires québécois sur de multiples projets, aussi ici qu’en Alberta. La corporation privée sans but lucratif est financée en partie par le gouvernement du Québec et en partie par le gouvernement du Canada. Donc, une sphère scientifique apolitique et non partisane au service des entreprises.
Premier constat, du chaos provoqué par la catastrophe peut surgir une nouvelle lumière, des idées nouvelles pour une vision à court, moyen et long termes.
Lac-Mégantic comme vitrine technologique? «Il faut transformer cette catastrophe en quelque chose de plus grand. Et développer une image de marque autour de tout ça», s’enthousiasme Jean-Yves Roy. Règle générale, quand les clients, de partout autour du globe jusqu’en Asie, viennent cogner à sa porte, «c’est parce qu’ils ont de gros problèmes!» Ici, personne ne les a contactés, mais ils étaient déjà convaincus de pouvoir jouer un rôle dans ce qui se prépare pour la suite des choses.
La présence de Pierre Galarneau à ses côtés s’explique facilement: «Les contacts que Pierre a dans les domaines scientifiques sont sans limites!», dit-il avec assurance. Les deux hommes ne sont pas venus bousculer les règles établies dans un contexte de situation d’urgence. Mais du moins savent-ils que «des décisions précipitées peuvent amener des conséquences lourdes» et que, d’un autre côté, «la fenêtre d’opportunité qui s’ouvre devant Lac-Mégantic n’est pas si longue que ça». Dans un an, un an et demi au plus tard, les possibilités de pouvoir compter sur du financement risquent de diminuer. D’où l’urgence, pendant que Lac-Mégantic bénéficie d’un intérêt quasi planétaire, d’une mobilisation des différents acteurs impliqués dans l’opération. «Vous avez l’opportunité d’avoir du financement que vous n’auriez pas dans d’autres circonstances», insiste-t-il.
En matière environnementale, par exemple, Lac-Mégantic est devenue par la force des choses un laboratoire unique au monde. L’expertise qui y sera développée dans de nombreux domaines peut être génératrice d’emplois et à toutes fins utiles exportable.
Même le parc industriel y trouverait des solutions pour son problème de diversification économique. D’autant plus que INO offre un programme d’entreprenariat en résidence qui permettrait aux futurs entrepreneurs d’être guidés et accompagnés dans leur recherche d’expertise et de financement.
«On peut être un joueur très actif dans le milieu», croit Jean-Yves Roy. Si la recette a été établie avec succès au Québec et au Canada, pourquoi pas à Lac-Mégantic ?
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