Actualités
Clin d'oeil
Culture
Opinion
Sports
Le Ground zero méganticois
Même si déjà trois mois se sont écoulés depuis la tragédie du 6 juillet dernier, la plaie reste vive et beaucoup de questions demeurent. Si l’aide reçue fut satisfaisante pour les uns et moins pour les autres, chacun des sinistrés devra puiser dans ses ressources personnelles pour faire face au destin. Collectivement, à moyen et à long terme, la survie locale et régionale se résume à deux mots: commerce et industrie. Mais au-delà de toutes ces considérations, on ne peut s’empêcher de voir la non-fusion avec les municipalités environnantes comme plus déplorable que jamais.
Au lieu de pouvoir compter sur une ville de 8000 ou 9000 citoyens pour faire face à la situation, on se retrouve avec un village de 6000 personnes, comme l’a souvent répété Pierre Bruneau à TVA. On ne doute pas que, sur le plan individuel, toute la région se sente absolument consternée et affligée par ce qui est arrivé. Il faut d’ailleurs louer les quelques efforts d’organismes pour aider la ville, mais sur le plan structural, la prise en main de la situation relève des édiles méganticois, point. C’est encore plus désolant par exemple quand on voit le maire de Nantes se débattre pour modifier le règlement qui empêche les commerces de déménager dans son patelin.
Si un drame comparable était arrivé au centre-ville de Sherbrooke, Saint-Élie, Bromptonville, Lennoxville, Rock-Forest, tous ces arrondissements n’auraient fait qu’un et auraient pu aussi faire partie de la solution. Comment expliquer qu’on soit toujours à couteaux tirés ici alors qu’à peu près tout ce qui se trouve à 100 ou 150 kilomètres à la ronde est fusionné? Il faut croire qu’on y a vu des avantages.
Pourtant, à cause de notre éloignement, s’il est une région qui y gagnerait à faire front commun plutôt que de se tirer dans le pied comme dans le cas de la subvention perdue pour la bibliothèque, c’est bien la nôtre. On s’est toujours méfié de la ville, de peur de perdre son identité. Pourtant, ce n’est pas la fusion qui empêche d’avoir une vie de quartier. Augmentation des taxes? Sûrement que ça se négocie.
Avant les prochaines élections municipales dans les localités voisines, on pourrait peut-être profiter des belles journées d’automne pour aller faire un tour sur le mont Gosford ou le mont Saint-Joseph tout en portant son regard vers le lac. On y verrait là une saprée belle ville à établir. Hélas, encore trop de gens souffrent de myopie chronique.
Reste donc à espérer pour que Mme Roy Laroche et ses quelques fidèles et courageux acolytes tiennent le coup. C’est dommage ce qui est arrivé parce qu’avec tout ce qui a déjà été réalisé (Centre sportif et autres) et ce qui venait d’être annoncé pour la bibliothèque et la salle de spectacle, la boucle allait se refermer et nous offrir une oasis des plus enviable pour y vivre. Mais soyons quand même optimistes…
Yvan Inkel
À lire aussi
-
Actualités Communauté
La Chasse au linge : connexion gagnante entre économie et écologie
-
Sports Hockey
Une victoire et une soirée des toutous réussies
-
Actualités Communauté
Jeanine Lachapelle, presque centenaire et pleine de vie!
-
Actualités Économie
Les industriels prennent leur place
-
Culture Musique
Phil Lauzon:énergie et résilience réunies
0 commentaire
- La Chasse au linge : connexion gagnante entre économie et écologie
- Une victoire et une soirée des toutous réussies
- Nouvelle convention collective pour les syndiqués de la Ville
- Jeanine Lachapelle, presque centenaire et pleine de vie!
- Les industriels prennent leur place
- Phil Lauzon:énergie et résilience réunies
- Vandalisme à l’OTJ
-
Prévenir et sauver des vies
12 décembre 2024
-
Québec ne mandatera pas de BAPE
11 décembre 2024
-
Vous pouvez sortir le train du centre-ville de Mégantic sans passer à Frontenac
11 décembre 2024
{text}