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Sylvie Bilodeau, massothérapeute sans frontières
Sylvie Bilodeau en compagnie de José, devenu massothérapeute après avoir perdu la vue.
Sylvie Bilodeau est une massothérapeute de grande expérience. Elle est également une grande voyageuse. De là à combiner les deux, il n’y qu’un pas. Cette professionnelle de 29 ans de métier l’a franchi du 7 au 22 septembre, au Pérou, dans le cadre du programme Massothérapeutes sans frontières.
C’est dans la ville d’Arequipa que Sylvie Bilodeau a choisi de réaliser son projet humanitaire, dont la préparation lui a valu l’une des deux bourses de 2000$ attribuées cette année par la Fédération québécoise des massothérapeutes. Cette entité dont elle fait partie a initié il y a deux ans ce programme d’entraide, qui vise à améliorer la qualité de vie des populations vulnérables et de leur permettre de s’approprier des outils simples et adaptés.
Comme elle parle couramment l’espagnol, que la massothérapie est encore méconnue dans cette région du monde et qu’elle avait envie de retourner dans ce pays, qu’elle avait visité voilà plusieurs années, Sylvie Bilodeau a choisi le Pérou.
«Je suis entrée en contact avec un bureau de psychologues d’Arequipa, dans le but d’offrir la massothérapie en complément aux interventions. J’ai travaillé auprès d’enfants vivant différents degrés de stress, ayant un déficit d’attention, de l’hyperactivité, de l’autisme. J’ai aussi massé des personnes âgées atteintes d’arthrite, de parkinson. C’était du bénévolat que je faisais, la bourse couvrant mes frais d’avion et de séjour, mais j’étais largement récompensée par le regard des gens lors des traitements.» Sylvie a utilisé l’approche Shiatsu, une technique énergétique se pratiquant sur les vêtements, afin de faciliter le rapport de confiance avec cette clientèle, dont l’expérience de la massothérapie constituait une première.
Cette satisfaction du devoir accompli, Sylvie Bilodeau l’a aussi trouvée dans la transmission de son savoir aux parents des enfants en consultation psychologique, lors de séances offertes dans une clinique de physiothérapie et de réhabilitation d’Aqueripa et dans une rencontre toute particulière. Celle de José, qui a choisi de devenir massothérapeute après avoir perdu la vue. «Les personnes aveugles ont ce senti particulier, faisant en sorte qu’ils peuvent devenir de très bons massothérapeutes», explique Sylvie, qui a enseigné à son nouvel ami, dont la formation est essentiellement autodidacte, quelques-unes de ses techniques. «Je lui ai fait beaucoup de publicité là-bas afin qu’il puisse augmenter sa clientèle», raconte celle qui s’est fait offrir à maintes reprises d’ouvrir sa propre clinique au Pérou…
De son expérience, qui ne sera sans doute pas la dernière du genre, Sylvie Bilodeau retient aussi la gentillesse et la chaleur des Péruviens, dont celle de Lili, une dame de 87 ans chez qui elle demeurait, ses balades au marché local donnant lieu à de belles découvertes culturelles et le bonheur d’avoir transmis du bonheur.
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