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Les Denis Drolet: pas du monde!
Même s’ils ont troqué leur complet brun pour un look plus branché et perdu ensemble des dizaines de kilos, les Denis Drolet demeurent fidèles à eux-mêmes.
Faut pas chercher un fil conducteur chez les Denis Drolet. Ni se fier au titre de leur nouveau spectacle, Comme du monde. Les palettes et le barbu sont aussi disjonctés qu’avant, leur humour demeure absurde à souhait et pour la classe, on repassera! Mais ce n’est évidemment pas pour leur aspect soigné ou pour leurs blagues intellectuelles qu’on les aime. Plutôt parce qu’ils sont uniques en leur genre et qu’ils ont l’art de faire décrocher toutes nos neurones!
J’avoue d’emblée être une fan des Denis Drolet. Non je ne possède pas tous leurs produits dérivés, loin s’en faut. Mais quiconque ose l’absurde mérite mon admiration. De un, ce n’est pas aussi vendeur que la formule «je-m’inspire-de-mon-vécu-et-le-public-se-reconnaît» ou celle du «je-me-fais-le-porte-étendard-des-dénonciations-de-tous-genres». De deux, on ne peut parler d’«humour intelligent» dans le cas des Denis Drolet. Faire tout un spectacle avec des niaiseries qui n’ont aucun lien apparent entre elles est un pari risqué. Surtout quand les niaiseries en question ont souvent l’irrévérence comme dénominateur commun.
L’ambiance battait au diapason de la folie des deux Denis le soir du 15 novembre à l’auditorium Montignac. Évoluant dans un décor qui se veut branché pour montrer qu’ils ont changé, les pseudos frères portant le même prénom s’adonneront à de nombreux jeux de rôle. Tantôt ce sera une pratique d’entrevue pour le Denis à palettes, qui veut se recycler comme médecin, dont l’expérience de travail se résume à la cueillette de fraises et qui caresse comme projet de retraite… de tuer un pingouin. Plus tard ce sera le Denis barbu qui, souhaitant s’affranchir de son père manquant, retournera dans son enfance pour affronter la bête incarnée par l’autre, usant de scénarios diamétralement opposés, allant de l’ultra-violence à la mollesse ouateuse. Et encore plus tard, on joue le cadavre, histoire de se préparer à la mort de l’autre.
«Appelez-moi Francine la chienne!», lancera le barbu au moment impromptu, se dandinant n’importe comment sauf élégamment. Par contre, ne parlez pas de grandes dents à son frère d’armes, même s’il s’agit d’une tirade du Petit chaperon rouge… Sans parler des tirades autrement moins chastes, où la vulgarité chevauche l’insanité.
Bref, les Denis Drolet ne font rien comme du monde. On aime à la folie ou pas du tout. Chose certaine, le soir du 15 novembre, c’est la folie qui était au rendez-vous.
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