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L’unité sœurs Boulay: l’essayer c’est l’adopter!
Elles sont jolies, envoûtantes, charismatiques, talentueuses. Leurs chansons sont des éclats de bonheur, ce bonheur tout simple du quotidien, où même les moments plus durs ont quelque chose de rose bonbon. Les sœurs Boulay ont sans contredit conquis le public de l’auditorium Montignac le soir du 21 février.
Dès leur entrée sur scène, leur complicité est manifeste. Et les choses sont claires; malgré leur origine gaspésienne, elles n’ont aucun lien de parenté avec Isabelle Boulay… et ne frenchent pas avec leurs cousins. Toute la soirée, ces douces voix se mélangeront et s’affronteront dans un tendre chassé-croisé, ne laissant planer aucun doute sur les liens qu’elles ont tissés serrés.
La brune Mélanie et la blonde Stéphanie sont fusionnelles au point que leur duo semble indissociable. L’unité sœurs Boulay chante l’amour en cachette (Mappemonde), la sensualité (Ôte moi mon linge) ou marque de mots la fin d’une histoire qui annonce un nouveau départ: «Y’a dans mon corps comme un grand puits de lumière et plus jamais ne rentrera quelqu’un comme toi» (Des shooters de fort sur ton bras).
Établies depuis sept ans dans la métropole, les sœurs Boulay dévoilent aussi leur nature profonde avec Té pas game : «J’aime ça nager dans l’eau frette, pogner une vague en plein nez, le sel, les cheveux mêlés…» Leur plaisir est débridé, parsemé de peines et de joies amoureuses, de soirs de brosse et de chansons de route. Certes, elles se tapent multuellement sur les nerfs à l’occasion, comme en témoigne cette pièce dont l’extrait «Ta face, des fois je l’étamperais dans le windshield», révèle une fois de plus leur humour sans faille.
Les sœurs Boulay, on les aime, on les adopte et on souhaite ardemment leur retour!
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