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Sur les chantiers dans Fatima : Les entrepreneurs locaux se serrent les coudes !
Il faudra plus que des prières pour inciter Metro Richelieu à corriger le tir et à rouvrir les appels d’offres aux entrepreneurs généraux de la région.
L’effervescence observée dans le secteur Fatima en réjouit plusieurs, dans le milieu de la construction, mais en inquiètent d’autres. Des entrepreneurs locaux de différents corps de métiers ont le sentiment d’avoir été écartés de la table de Metro et du buffet de 8 millions de dollars prévu pour la construction d’un Metro Plus sur le site de l’église en voie de démolition. Boudés également par la Société des alcools du Québec et par la Banque Nationale. Par contre, un virage majeur, ces derniers jours, du côté du Groupe Jean Coutu qui choisirait maintenant d’ouvrir ses appels d’offres aux entrepreneurs de la région.
L’Écho a mis la main sur la liste des entrepreneurs généraux invités par Metro Richelieu, division ingénierie et construction, pour réaliser le projet de nature privée. Seules y figurent Kamco Construction de La Pocatière, Procam Construction de Boucherville, CEH inc. de Saint-Étienne-de-Lauzon, Construction Gératek Ltée de Sherbrooke et Construction Cogela de Montréal. Aucun entrepreneur général de la région. Les cinq entrepreneurs approchés par Metro Richelieu ont jusqu’au 8 avril pour remettre leur soumission.
Au contrat, l’immeuble de Metro, l’aménagement de la superficie du supermarché qui sera occupée par la succursale de la SAQ et le futur immeuble de la Banque Nationale, sur le terrain voisin de la Caisse populaire des Hauts-Cantons. La Caisse est actuellement le seul immeuble qui n’est pas touché par l’opération d’évacuation en cours dans ce secteur compris entre la rivière Chaudière et la rue Salaberry.
Construction R. Bélanger, l’entrepreneur général de Lac-Mégantic à qui la Ville a confié la réalisation des condos commerciaux et qui œuvre sur le chantier du futur Centre funéraire Jacques & Fils, sur Québec-Central, avec une équipe d’une vingtaine de travailleurs, n’a pas non plus été invité à faire une offre pour Metro Richelieu. Depuis septembre 2013, la firme, qui a ses bureaux sur la rue Cousineau, faisait des démarches pour se qualifier aux appels d’offres. Le 28 février dernier, une lettre lui signifiait une réponse catégorique: «Selon eux, nous n’avons la capacité financière pour réaliser ce projet!», confirme une représentante de l’entreprise méganticoise.
Dans un courrier électronique échangé plus tard en mars, la représentante de Metro Richelieu précisait tout de même que «le mot d’ordre a été donné (aux entrepreneurs invités) de façon à favoriser les sous-traitants locaux!»
Le Groupe Jean Coutu s’est montré plus sensible aux enjeux économiques locaux. Des pourparlers entre les pharmaciens propriétaires et la haute direction de GJC auraient amené le Groupe à rouvrir les appels d’offres et lancer l’invitation aux entreprises de la région, a lui-même confirmé Claude Charron. La future pharmacie sera construite sur le site de Pneus Robert Bernard, rue Salaberry, à proximité du viaduc. Le geste d’empathie du Groupe Jean Coutu a été accueilli avec beaucoup de soulagement par l’ensemble des intervenants du milieu de la construction.
«Ce ne sont pas les contracteurs de l’extérieur qui vont venir faire leur épicerie à Lac-Mégantic quand Metro sera ouvert», a confié l’un d’eux, sous le couvert de l’anonymat, ajoutant que les bâtisses du Metro et de Jean Coutu, rue Frontenac, dans le centre-ville interdit, avaient toutes les deux été érigées par des entrepreneurs locaux, avec de la main-d’œuvre locale.
Les retombées économiques locales sont importantes, compte tenu des différents corps de métiers intégrés à des projets de cette taille. Sur place, les sous-traitants en fondation, pose de joints, ventilation, plomberie, électricité, peinture, couvre-plancher et revêtement, parmi tant d’autres, veulent aussi leur part des millions qui seront injectés dans les prochains mois. «Metro redore son image avec notre région dévastée. Ce serait normal qu’on y implique des entrepreneurs et des équipes locales!», confie une autre source, sous le couvert de l’anonymat.
Parmi d’autres réflexions entendues: «C’est pas la tour Eiffel qu’on parle de construire, c’est un Metro!» Là aussi, le printemps promet d’être chaud !
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