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Dans cette pierre, le patrimoine!
Avant que ne tombent les murs du temple, l’entrepreneur Panzini, chargé des travaux de démolition, a tenu parole. Et parmi les pierres de granit récupérées comme autant de souvenirs pour les paroissiens de Fatima, un bloc rappelant l’année de construction de l’église, 1946, qui en ornait la façade!
Gardien des archives, l’archevêché de Sherbrooke n’a pas oublié qu’à l’intérieur de la pierre, un cylindre de plomb y avait été coulé. Jean Cloutier, le dernier président du conseil des marguilliers avant la dissolution de la paroisse Notre-Dame-de-Fatima et son rattachement à celle de Sainte-Agnès, a veillé à ce qu’il soit bien conservé.
«Il n’a pas encore été ouvert. Cela se fera après Pâques, devant public», assure-t-il. Il s’attend à y trouver des documents indiquant les noms des curés, de l’entrepreneur de l’époque et d’autres informations que la tradition voulait qu’elles soient scellées dans un mur du bâtiment.
Les résidants du secteur, par attachement, ont obtenu de la maison-mère de Metro, l’acquéreur du terrain, qu’un certain nombre de pierres de granit, environ 200 pensait-on au départ, soit remis à la population. «Au début, on voulait en faire concasser des morceaux de 15 centimètres par 15 centimètres, mais l’opération aurait été difficile à réaliser.» La montagne de pierres, elle, a plutôt été vendue tel que prévu au contrat.
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