Rappels assassins et incessants

En tant que résident à temps partiel et bientôt futur visiteur de ma ville natale, lorsque notre famille aura vendu son avant-dernière propriété foncière notamment celle située à Lac-Mégantic depuis 1979, je formule cette question aux autorités de la Ville de Lac-Mégantic: pourquoi doit-on subir en plus la pollution visuelle causée par du matériel ferroviaire propriété de la MMA; vétuste et laissé à l'abandon aux abords de terrains situés sur les rues Komery, Frontenac et Villeneuve ici, à Lac-Mégantic?

S’il vous plaît, faites retirer immédiatement ces affreux monstres d’acier rouillés et hideux, ainsi que cette bombe incendiaire, faisant référence ici à ce wagon retiré de l’emprise de la rue Frontenac, plusieurs mois après le déraillement du 6 juillet 2013 et amené dans le secteur du parc industriel, rue Villeneuve.

On s'affaire à bâtir la future Promenade Papineau à même le nouveau centre-ville qui prend vie sur le prolongement de la rue Papineau, à ce qui est appelé les «condos commerciaux» et en même temps le rappel constant de ces horreurs! A-t-on besoin de ces rappels assassins et incessants ? Dans le passé, trop longtemps les autorités ont fermé les yeux sur les cavalières façons de faire d'une compagnie peu soucieuse des communautés qu'elle traverse avec ses installations et équipements roulants!

Vite, réinventons non pas seulement notre ville mais aussi affirmons haut et fort que plus jamais nous ne tolèrerons ce laxisme et ce non respect envers notre communauté! Les Méganticois-e-s durement éprouvés ont besoin de se sentir écoutés, respectés et de pouvoir vivre en sécurité. Ils désirent voir autre chose que le chaos incessant causé par ce train fantôme meurtrier de la MMA qui a révélé son vrai visage dans cette chaude nuit estivale du samedi 6 juillet 2013 à 1h14. Plus jamais!

De plus, a-t-on besoin aussi de toujours gratter l'immense plaie vive laissée par cette catastrophe sans précédent; en devant en plus traverser dans un mouvement de zig zag la traverse ferroviaire de la rue Agnès; les feux clignotants actionnés sans raison apparente; à cause de matériel laissé stationné des heures sans surveillance; trop près des dispositifs qui actionnent «feux clignotants et clochettes»!

Pierre-Luc Poisson