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Renaissance pour Jacques & Fils

Le nouveau Complexe funéraire Jacques & Fils a ouvert officiellement ses portes, dimanche dernier. L’édifice de 12 077 pieds carrés construit en l’espace de six mois sur la rue du Québec Central est ainsi devenu le premier établissement «privé» à renaître de ses cendres, après la tragédie du 6 juillet 2013.
Désormais sous un même toit, les services d’un columbarium avec plus de 300 espaces, une salle de réception de 100 places baptisée Dominik, deux salles d’exposition nommées Émile et Marie-Rose, une salle de montre, une salle de conférence, des salles de repos privées pour les familles, un laboratoire, les bureaux administratifs, un garage et même une salle d’allaitement. Trois salles nommées en hommage à trois disparus, «mon grand-père, ma grand-mère et mon épouse (Dominik Leblanc)», d’expliquer le vice-président, François Jacques.
L’architecte Véronique Richard a conçu les plans d’un bâtiment aux lignes modernes, doté d’un vaste hall d’entrée. Les travaux ont été exécutés par Construction R. Bélanger.
«Les dommages causés à notre entreprise par le feu qui a suivi le déraillement et l’explosion du train sont évalués à 3 750 000$. Quatre de nos bâtiments ont été touchés, dont un complètement incendié», rappelle François Jacques. Parmi les pertes, six véhicules, 36 cercueils et la profanation du columbarium dans lequel prenaient place 200 urnes.
Une profanation que les propriétaires du complexe funéraire jugent encore inacceptable. François Jacques explique: «À plusieurs reprises dans les jours suivant les événements du 6 juillet et la destruction de notre édifice abritant le columbarium, nous avons voulu venir effectuer une fouille minutieuse du site afin de retrouver toutes les urnes ainsi que les cendres, mais on nous en a refusé l’accès. Au final, nous avons dû faire notre travail de recherches dans des terres brassées, déplacées et souillées.» À ses yeux, il s’agit sans doute de la première profanation d’un columbarium au Québec.
«Je sais combien ce projet de reconstruction a été rempli d’embûches», a confié la mairesse Colette Roy Laroche, un peu avant la bénédiction des lieux par le curé Steve Lemay, en présence de nombreux visiteurs. «En ce lieu, il y a place à la vie. On ne choisit pas toujours ce qu’il nous est donné de vivre, mais on peut en choisir le sens», a exprimé l’abbé Lemay, ajoutant que le nouvel édifice a de quoi inspirer ceux qui viendront y vivre leur deuil.
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