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Yves Gilbert élu à la présidence de la CS des Hauts-Cantons

Poignée de mains entre Yves Gilbert, le président de la CSHC élu au suffrage universel, et le président sortant, Gaétan Perron. (photo Rémi Tremblay)
Aux élections scolaires de dimanche, les citoyens avaient pour la première fois l’occasion d’élire le président de leur commission scolaire. Avec un taux de participation de 9,36%, les électeurs des Hauts-Cantons ont choisi de confier le poste à Yves Gilbert. Le président sortant Gaétan Perron lui a livré une chaude lutte, mais il a dû se résigner en fin de soirée. Après sept ans à ce poste, il dit quitter avec le sentiment du devoir accompli.
L’assermentation des membres du conseil des commissaires, élus pour un mandat de quatre ans, se tiendra le 17 novembre. Autour de la table, Bianca Lemieux (#1), Patricia Sévigny (#2), André Couture (#3), Élise Madore (#4), Marc-Sylvain Pouliot (#5), Lise Phaneuf (#6), Linda Gaudreau (#7), Colette Lamy (#8), Hélène Prévost (#9), Carole Bourgault (#10), Stéphanie Roy (#11) et Alain Bolduc (#12).
Après l’ouverture des 58 bureaux de votation, la victoire de Yves Gilbert ne faisait plus aucun doute. Il a obtenu 1639 votes (46,6%) contre 1342 (38,16%) pour Gaétan Perron et 536 (15,24%) pour Richard Blais.
Le dépouillement des votes, au Centre d’éducation aux adultes sur la rue Cousineau, a donné lieu à des moments excitants. Après 47 bureaux sur 58, les candidats Gilbert et Perron récoltaient chacun 1193 votes. L’écart à l’avantage de Yves Gilbert s’est creusé à mesure que les résultats du secteur Lac-Mégantic apparaissaient à l’écran.
«En campagne, j’ai parcouru le territoire en entier, aussi grand que la circonscription du député provincial. J’ai fait une campagne de terrain et je suis conscient qu’il reste beaucoup à accomplir, surtout que le mandat sera sous haute surveillance», a commenté Yves Gilbert.
Gaétan Perron n’était pas amer du résultat. «J’avais la volonté de continuer de défendre la ruralité, les écoles de village, au moment où Québec semble vouloir créer des commissions scolaires de 18 000 élèves en moyenne. La menace (d’abolir les commissions scolaires) est réelle mais elle ne date pas d’hier. Depuis la création de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, nous avons dû faire face à des coupures, année après année. Ce n’est pas le premier gouvernement qui malmène le réseau scolaire.»
Le faible taux de participation, ici plus du double de la moyenne québécoise, ne le surprend pas. «Même les conseils d’établissement dans les écoles doivent offrir des prix de présence et des goûters pour avoir des parents qui participent à la vie scolaire de leur milieu. C’est dur de mobiliser tout le monde», a pu constater encore une fois Gaétan Perron.
Alors que Québec investit 450 000$ dans la promotion des élections municipales, le budget pour la publicité des élections scolaires est à peine de 35 000$.
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