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L’organisme Trans-Autonomie, 35 ans et résolument vivant!
L’équipe de Trans-Autonomie, avec à l’avant Isabelle Lacroix (adjointe administrative) et Thérèse Allaire (vice-présidente du conseil d’administration). Dans la seconde rangée, Claire Ouellette (directrice générale), Nathalie Trépanier (présidente du ca), Johanne Vachon (directrice du ca), Yvan Goyette (directeur du ca). À l’arrière, Gérard Jacques (secrétaire-trésorier au ca).
Premier organisme de transport adapté en milieu rural à voir le jour au Québec, Trans-Autonomie célèbre cette année 35 ans d’existence. Occasion par excellence de dresser le bilan de cet organisme, qui dessert désormais toutes les clientèles. Sa mission élargie depuis 2010 au transport collectif répond manifestement à un besoin au sein de la communauté, qui s’est particulièrement fait sentir au lendemain de la catastrophe.
Bien que ses quartiers de la rue Villeneuve aient fait l’objet d’une évacuation à la suite de l’explosion, les deux employés de Trans-Autonomie n’ont pas chômé. Rapidement relocalisé aux Soupapes de la Bonne Humeur, l’organisme était à pied d’œuvre pour répondre aux demandes de transport collectif, qui ont fait un bond considérable avec la fermeture du pont Agnès. «Normalement, on recevait entre 60 et 75 appels par jour. Avec la tragédie, ce nombre pouvait atteindre 125 quotidiennement», relate Claire Ouellette, directrice générale de Trans-Autonomie.
Une nouvelle clientèle de travailleurs, d’étudiants et de citoyens dont le besoin en transport s’est manifesté avec la fermeture du pont s’est mise à utiliser régulièrement le transport collectif. Bouche-à-oreille aidant, les services de Trans-Autonomie sont devenus de plus en plus connus. À ce jour, plus de 400 personnes sont inscrites au volet de transport adapté et 785 autres au volet collectif.
Offert quotidiennement à Lac-Mégantic, dans le village de Frontenac et dans le secteur Laval-Nord de Nantes et deux fois semaine dans chacune des municipalités rurales de la MRC du Granit, le servicesest offert tant aux personnes à mobilité réduite qu’à l’ensemble de la population. «Il faut réserver son passage 24 heures à l’avance afin qu’on puisse s’assurer d’avoir suffisamment de places le lendemain», explique Claire Ouellette. Un rendez-vous dont on ne connaît pas l’heure de sortie? Pas de problème puisque le retour se fait sur appel.
L’organisme œuvre en collaboration avec les transporteurs locaux que sont Transports Dostie et Taxi Clément Rancourt, permettant de disposer d’une flotte de deux autobus et cinq taxis, dont trois adaptés. Depuis sa création, en 1979, Trans-Automomie a assuré plus de 270 000 déplacements et parcouru quelque 1,5 millions de kilomètres.
Né afin de favoriser l’intégration sociale des personnes handicapées, Trans-Autonomie n’a cessé d’élargir ses horizons. Son modeste budget de départ de 17 000$ s’est vu bonifié dès sa seconde année d’existence grâce à l’apport du ministère des Transports. En 2006, se concrétise un souhait nourri depuis toujours par les membres du conseil d’administration et son pionnier de l’époque, Maurice Richard: l’apport de l’ensemble des municipalités granitoises avec la déclaration de compétence en transport par la MRC, permettant désormais d’opérer avec un budget de l’ordre de 400 000$.
«Desservir tout le territoire de la MRC, c’était un premier rêve qui se réalisait. Le second objectif, soit celui de desservir toutes les clientèles, a été atteint en 2010. Mon troisième rêve est de pouvoir offrir les services de Trans-Autonomie cinq jours par semaine dans toutes les municipalités», partage Mme Ouellette, à la barre de l’organisme depuis sa création.
Du lendemain de la tragédie au 31 juillet 2014, les services de Trans-Autonomie sur le territoire de Lac-Mégantic étaient subventionnés par la Ville et la Croix-Rouge, permettant d’offrir gratuitement ce transport, offert entre 7h et 23h à raison de sept jours par semaine. Le tarif est ensuite passé à 1$ par passage, la Ville continuant de verser une aide financière à l’organisme jusqu’au 1er novembre dernier, le pont de la Solidarité unissant désormais les deux secteurs de la municipalité. D’où le retour au tarif régulier de 2,75$ pour un aller simple. À noter que les services de Trans-Autonomie diffèrent de ceux de la navette instaurée par la Ville, qui étaient opérationnels jusqu’à la fin juillet entre 9h et 21h.
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