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Tasbi déplore l’inaction du ministre Barrette

Pascal Jacques, président du regroupement Tasbi.
En novembre dernier, le regroupement de paramédics Tasbi sonnait l’alarme. Le retour imminent des horaires de faction, en raison de l’ouverture du pont de la Solidarité, risquait de mettre en péril la vie de certains patients de Lac-Mégantic et des environs. Malgré les demandes répétées auprès du bureau du ministre Gaétan Barrette pour l’instauration permanente d’un horaire à l’heure, rien n’a changé. Retour à la case départ et silence radio du côté des autorités gouvernementales.
En conférence de presse le 24 novembre, les représentants de Tasbi, entité regroupant quelque 200 paramédics des régions de Chaudière-Appalaches et de l’Estrie, souhaitaient ardemment que le ministre de la Santé et des services sociaux revienne sur sa décision et maintienne un horaire à l’heure sur deux. «Jusqu’à maintenant, nos démarches auprès du bureau du ministre n’ont rien donné. Aucune réponse, positive ou négative, concernant notre proposition. Pourtant nous accumulons les appuis dans le milieu et tous trouvent déplorable le manque de services, le délai de réponse inacceptable et l’inéquité face à d’autres régions rurales», déplore Pascal Jacques, président de Tasbi.
Ce dernier cite en exemple la ville de La Baie, au Saguenay, dont la densité de population est comparable à celle de Lac-Mégantic et qui dispose de deux horaires à l’heure. «Nous n’en demandons qu’un, pour les cas où chaque minute compte. Combien faudra-t-il de victimes d’arrêt cardio-vasculaires, d’accidentés de la route? C’est très frustrant. D’une part, les citoyens n’ont pas droit à la qualité de service qui leur revient; d’autre part, nous faisons ce métier pour sauver des vies et on ne nous donne pas les bons outils ni les conditions de bien faire notre travail! C’est à se demander quelle est la valeur des gens de la région de Lac-Mégantic aux yeux du ministre Barrette!»
Selon M. Jacques, le territoire de Lac-Mégantic est particulièrement vulnérable puisque les services ambulanciers situés à proximité, notamment ceux de Lambton et La Guadeloupe, disposent eux aussi d’horaires de faction. Si bien que lorsque les deux véhicules en service sont en déplacement à l’extérieur, le délai de réponse s’en ressent automatiquement. On calcule que celui-ci est déjà rallongé de huit minutes comparativement à l’horaire à l’heure, où l’ambulancier est déjà en poste au moment de l’appel. Quelques minutes qui peuvent faire la différence entre la vie et la mort.
Chez Tasbi, on entend poursuivre les démarches afin d’obtenir une rencontre avec le ministre Gaétan Barette. «Jusqu’à maintenant, tout ce que nous avons comme réponse, c’est que le dossier fait l’objet d’une réflexion. Nous avons laissé passer le temps des fêtes mais maintenant on veut connaître le résultat de cette réflexion. On veut connaître les arguments du ministère de la Santé, s’asseoir autour de la même table avec les mêmes chiffres. Nous sommes conscients du contexte actuel, qui fait en sorte que le gouvernement doit diminuer certaines de ses dépenses. Un délai de réponse plus rapide des services ambulanciers peu justement faire la différence en terme de coûts d’hospitalisation et de soins médicaux», termine Pascal Jacques.
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