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Les eaux de surface fragilisent la voie ferrée
L’état du rail n’est pas le seul problème à régler pour assurer le passage sécuritaire des convois de pétrole qui doivent se remettre à rouler dans la ville de Lac-Mégantic, à compter de janvier 2016. Une inspection de certains secteurs, le long de portion la plus en pente de la voie ferrée, permet de constater que le drainage des eaux de surface provenant du secteur à l'ouest de la rue Laval présente, à certains endroits, un risque d’érosion du terrain supportant les rails, même là où des ponceaux ont été aménagés, l’un d’eux en pierre, datant de la construction du chemin de fer, à la fin du 19e siècle.
Le citoyen Robert Bellefleur s’offre à servir de guide pour quiconque veut constater de visu que la solution pour une meilleure sécurité ferroviaire passe aussi par des aménagements de juridiction municipale.
Les pluies abondantes du début du mois ont laissé leurs traces le long de la voie ferrée. À certains endroits, le flot déversé des rigoles jusque dans les fossés a été tel que l’eau a passé par-dessus les rails, laissant un peu de boue sur son passage vers le lac, quelques centaines de mètres plus bas.
Des affaissements de terrain près d’un ponceau en métal, non loin des rues Périnet et Sévigny, montrent le travail de l’eau dans ce secteur, légèrement surbaissé. Une situation qui inquiète en raison des épisodes de pluies abondantes qu’on prévoit de plus en plus nombreux, comme conséquences des changements climatiques.
«Regardez l’année du rail, 1966. Presque cinquante ans d’usure accélérée à l’endroit où les roues rongent le fer tellement elles sont sollicitées en montant la pente», souligne le guide. Les rails eux-mêmes ont été grugés par l’effort et le poids des années, de sorte que la largeur des deux rails d’une extrémité à l’autre présente, à l’occasion, un jeu d’un quart de pouce. «Même à basse vitesse, le risque d’un déraillement est bien réel», insiste Robert Bellefleur. Là où des réparations du rail ont été effectuées, les sillons tracés dans le fer sont, dit-il, la preuve qu’il reste encore des garanties à obtenir avant que les citoyens puissent s’estimer en plus grande sécurité.
Les interventions de Robert Bellefleur, ces derniers mois, vont dans le sens de la campagne lancée en début de semaine par le Parti vert du Canada qui demande aux citoyens de documenter eux-mêmes, par leurs observations, l’état des voies ferrées coast to coast ! Les candidats Verts au Québec, Daniel Green, André Bélisle et Jici Lauzon, invitent la population à partager des photos des voies principales de chemin de fer traversant leurs communautés. «Le seul moyen de reprendre en main notre sécurité ferroviaire est de faire appel aux citoyens eux-mêmes afin qu’ils surveillent et documentent l’état des rails près de chez eux. Cette documentation sera un outil de plus afin de nous permettre de bloquer le passage des trains dangereux, particulièrement de pétrole, qu’on s’apprête à faire passer chez nous», soumet Daniel Green, candidat dans une circonscription de l’île de Montréal, mais aussi le fondateur et président de la Société pour Vaincre la Pollution.
«Dans un contexte d’événements climatiques sévères comme les pluies torrentielles, il y a lieu de redoubler de prudence», insiste-t-il.
Ce rail de 1966 connaît un degré d’usure avancé.
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