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Une œuvre où l’histoire se conjugue au futur

L’artiste Maurice Gareau, en arrière-plan avec la maquette du Méganticois, la tête dans les étoiles, conçoit son œuvre à la manière d’un couturier.
La structure mesurera huit pieds de hauteur et son diamètre atteindra 6,5 pieds. L’artiste Maurice Gareau consacre la majeure partie de son temps à la création de son Méganticois, la tête dans les étoiles. L’oeuvre qui prend peu à peu forme dans son atelier sera complétée au Centre sportif Mégantic dans le cadre du troisième volet du Symposium de sculptures monumentales qui se déroulera du 13 au 27 septembre. Une œuvre forte, qui parle à la fois d’histoire et d’avenir.
Celui qui privilégie le vitrail comme moyen d’expression artistique a choisi ce médium pour concevoir son interprétation de Marcheur d’étoiles, thématique du symposium visant la création de 48 sculptures, celle de Maurice Gareau étant la seule œuvre intérieure. Du verre soufflé, pour les variations de teintes et d’épaisseur qu’offre ce matériau artisanal. Du verre qu’il choisit lui-même dans la boutique de New York où il s’approvisionne régulièrement.
Dans son atelier aménagé rue Papineau, Maurice Gareau confectionne son patron à la manière d’un couturier. Prenant sa maquette à témoin, ce Montréalais d’origine établi ici explique son souhait de rendre hommage à la région méganticoise, en y illustrant son histoire et son environnement. «La forme suggère un tipi et le personnage représente les premiers habitants, les Abénakis, venus ici il y a 12 000 ans, qui ont su mettre à profit les ressources naturelles et développer un milieu de vie riche à tous les points de vue. Il était important d’offrir un regard vers l’avant, celui du pionnier qui enjambe le lac Mégantic et se dirige au-delà des montagnes, vers un avenir meilleur, la tête dans les étoiles», explique M. Gareau.
Réalisée en cèdre par Robert Bousquet, artiste ébéniste de Bonsecours, la structure du tipi qui supportera les 10 panneaux de verre peints et gravés évoque l’importance de l’industrie du bois pour la région. La sculpture sera par ailleurs dotée d’un éclairage interne mettant en lumière toute l’essence de sa composition.
L’artiste qui se spécialise dans le monumental évalue entre 400 à 500 le nombre d’heures qui sera consacré à la création du Méganticois, la tête dans les étoiles. Celui dont la passion pour l’art verrier l’a mené dans plusieurs grandes villes américaines, dont San Francisco, New York et Philadelphie, a aussi mené une carrière d’éducateur spécialisé. Des expériences qui confèrent à ce passionné un don inné pour la transmission de ses connaissances. Nul doute que les visiteurs d’ici et d’ailleurs sauront apprécier sa présence au symposium de septembre.
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