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Retraite bien méritée pour l’organiste Guy Lessard
Guy Lessard a quitté le banc derrière l’orgue de l’église de Courcelles après 53 ans de service auprès de sa communauté.
Après 53 ans à occuper le banc devant l’orgue de l’église Ste-Martine de Courcelles, Guy Lessard a livré ses dernières notes à la cérémonie de la parole du 14 juin. À 85 ans, l’homme a tourné la page sur un demi-siècle d’accompagnement à toutes les cérémonies religieuses de sa paroisse. Bien comptées, 650 funérailles, des centaines de mariages, toutes les fêtes de Noël et de Pâques depuis 1962, sans en avoir manqué une seule, plus toutes les autres célébrations, petites et grandes!
Servis et humilis, l’expression latine sied bien à l’organiste qui a servi huit curés et autant de maîtres de chapelle. «J’ai eu les clés de l’orgue le 12 septembre 1962. J’avais 32 ans. J’avais étudié quatre ans à St-Éphrem avec Mme Alfred Bolduc.» C’est cette même année-là qu’il a connu celle qui allait être sa femme, Jacqueline St-Pierre. L’esprit communautaire fait partie de leur vie de couple, lui à l’orgue, elle au chant chorale et dans de nombreuses organisations communautaires locales.
Il a quitté l’orgue avec le sentiment du devoir accompli. Plus qu’un devoir, en fait, une vocation ! «La marche nuptiale, je l’ai tellement jouée !» Moins souvent les dernières années, puisque, de mémoire le nombre de mariages célébrés à l’église a chuté drastiquement. Que de beaux moments, même la fois où la mariée a perdu connaissance au pied de l’hôtel ou cette autre fois où c’est un témoin du marié qui n’a pas tenu le coup. «L’organiste doit être toujours prêt à combler le vide en toutes circonstances», dit-il.
Toujours disponible en tout temps, Guy Lessard a été un témoin privilégié des grands moments des familles de Courcelles. «Pour moi, c’était très important de préparer les chants au goût des familles que j’accueillais à la maison.» Même après que les chants sacrés en latin aient été abandonnés pour des pièces plus profanes, après Vatican 2, l’organiste a toujours écouté ses co-paroissiens. «Mon désir est que ça continue», a-t-il exprimé, en passant les clés du gros orgue Yamaha à sa relève, la professeure de musique Micheline Therrien.
Quant à lui, les dimanches matins ne sont déjà plus pareils. Rien à préparer avant de se rendre à l’office religieux. La question lui est posée: à vos funérailles, que voudriez-vous qu’il soit joué à l’intérieur de l’église? «Panis Angelicus, j’haïrais pas ça !»
Entre-temps, après tant d’années à servir sa communauté, un seul souhait, celui de garder la santé, pour qu’il profite de sa retraite bien méritée !
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