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Une marche pour dire non au «pétrole sale»
La marche de Solidarité Mégantic, samedi, vise à dénoncer le transport du pétrole par train et revendiquer la voie de contournement, devenue d’autant plus urgente que la sécurité du rail n’est toujours pas acquise.
Dénonçant le retour du pétrole par chemin de fer, dès janvier 2016, Jonathan Santerre du Carré Bleu a donné rendez-vous aux principaux groupes écologiques pour une marche, le 4 juillet, dans les rues de Lac-Mégantic. «La marche se déroulera dans une ambiance sobre et de recueillement afin d’appuyer la population et souligner la triste commémoration de l’an deux de la tragédie du 6 juillet 2013.»
L’événement Solidarité Mégantic s’inscrit dans le cadre de la Journée d’action pancanadienne Climat, justice et transition, soulignée dans de nombreux endroits du pays. «Nous valons mieux que le pétrole sale des sables bitumineux. Nous demandons aux marcheurs de se vêtir en blanc», de souligner l’organisateur.
Le lieu de rassemblement sera le stationnement de la polyvalente Montignac, à 13h. Départ vers 13h30 pour un parcours empruntant les rues Laval, Laviolette et Papineau, vers la Marche du vent, sur Québec Central. Une seule voie sera utilisée. Le retour se fera par les trottoirs vers le point de départ. On annonce un spectacle de Jici Lauzon et de plusieurs musiciens au Musi-Café. Daniel Green, candidat pour le Parti Vert aux prochaines élections fédérales et fondateur de la Société pour vaincre la pollution aurait également confirmé sa présence. Entre 500 et 2000 y sont attendues, estiment les organisateurs.
Par voie de communiqué, ils disent s’excuser «pour tous les inconvénients que la manifestation pacifique pourrait causer.» Ils ont dû quelque peu modifier l’itinéraire, à la demande des autorités municipales, afin d’obtenir les autorisations requises.
Parmi les objectifs visés par la marche de Solidarité Mégantic, un appui à la voie de contournement ferroviaire. Le citoyen Robert Bellefleur, celui qui dénonce depuis des mois le mauvais état du rail qui traverse la ville, promet qu’il y sera. «À l’automne 2014, le Bureau de la sécurité dans les transports (BST) décrivait dans son rapport, à la page 39, que l’usure verticale du rail dépassait les limites acceptables d’usure à plusieurs points de la subdivision Sherbrooke dont le point no 3. Que l’usure verticale pouvait atteindre jusqu’à 25 mm à certains endroits et que l’usure latérale n’a pu être mesurée avec précision en raison de l’écrasement du champignon et de la perte du profil du rail. Je vous confirme qu’aucune réparation n’a été réalisée sur cette portion de voie ferrée en date du 28 juin 2015, soit deux ans après la tragédie du 6 juillet 2013.»
Fait étonnant, fait-il remarquer, «Transport Canada et la CMQ n’ont jamais fait mention dans leurs rapports et avis 2013-2014 de ces anomalies pourtant détectées à plusieurs endroits par le BST!»
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