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Les manifestants refusent de juste regarder passer le train!
Plusieurs causes portées par une seule marche, sans doute, mais un seul message : «Non au train de la mort» pour… 47 raisons! (Photo Rémi Tremblay)
Brandissant des pancartes dénonçant «le train de la mort» et réclamant «la sécurité avant la rentabilité», près de 200 manifestants ont marché, samedi après-midi, entre la Polyvalente Montignac et la Marche du vent, près de la voie ferrée du centre-ville, en réponse à l’appel lancé par le Carré Bleu Lac-Mégantic de Jonathan Santerre et le citoyen Robert Bellefleur. En première ligne, deux candidats du Parti vert du Canada au Québec pour les prochaines élections fédérales, Daniel Green et Jici Lauzon. Leur message: l’environnement sera au cœur des enjeux de la prochaine campagne, que les Conservateurs de Stephen Harper le veuillent ou non!
La mobilisation, appelée Solidarité Mégantic, s’inscrivait dans le cadre de la Journée d’action pancanadienne «Climat, justice et transition» ainsi que dans la dynamique nord-américaine Stop Oil Trains menée surtout à travers les États-Unis, mais également au Canada, par laquelle les principaux groupes environnementaux voulaient dénoncer les risques, pour la santé des populations, encourus par le transport non sécuritaire du pétrole de Bakken et des sables bitumineux de l’Alberta. La Marche de Lac-Mégantic s’inscrivait dans la liste de la centaine d’événements organisés pour réclamer l’arrêt des trains de pétrole.
La marche pacifique a permis aux participants, plusieurs de la région de Lac-Mégantic auxquels se sont joints des gens de l’extérieur venus en appui, d’insister sur la nécessité de construire une voie de contournement ferroviaire. « La tragédie de Lac-Mégan tic a fait une empreinte sur le collectif de la population. On parle pour la première fois de voie de contournement pour le transport des matières dangereuses. Les choses changent, je crois!», avançait Daniel Green, peu avant le départ de la marche.
L’absence des élus a été remarquée, sans plus! D’ailleurs aucune activité du Carré Bleu n’est suivie par les membres du conseil municipal, souvent ciblés par le mouvement. Ce jour-là, c’était aux citoyens de prendre la rue. Des membres de différents groupes locaux, dont le Comité de vigilance, le comité Sécu-Rail, le Comité de citoyens et les groupes environnementalistes, en premier plan.
La manifestation a pris tout son sens peu avant le démantèlement du groupe, quand, arrivés au terme du trottoir de bois, face au chantier du centre-ville, les participants ont pris l’initiative d’occuper la voie ferrée pour une minute de silence à la mémoire des 47 disparus de la tragédie du 6 juillet 2013.
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