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Lorsqu’un médecin a besoin de soins!
À l’avant, les comédiens Donald Houle (Dr Ulysse Lauzon), Dolaine Tanguay (Élyse Beauséjour), Jessie Daigle (Nicole Meilleur) et Pierre Lussier (Jean-Claude Poitras). Derrière, Michel Lapointe (M. Chicoine), Guy Gagnon (Émile Girouard et Antoine Larrivée), Sylvie Grimard (Fleurette Ducharme) et Serge Routhier (M. le maire).
Un médecin débarque contre son gré à la campagne. S’amorce alors une tentative de grande séduction pour l’accueillir. Tentative parce qu’en fait, le tapis rouge qu’on lui déroule s’avère pratiquement un parcours du combattant. D’autant plus que le nouveau docteur est tout sauf sympathique…
La pièce Pas de pitié pour le docteur, texte de Marie-Thérèse Quinton mis en scène par Pascal Naud, est présenté au Théâtre de la première scène les vendredis et samedis jusqu’au 8 août à compter de 20h. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette production de la Grande Tablée de Disraeli bouge à souhait et que les envolées frisent souvent le burlesque. Enfants comme adultes risquent fort d’y trouver leur compte en terme de divertissement.
C’est dans la demeure du couple que forment Nicole et Jean-Claude que résidera le Dr Lauzon. Pourquoi pas, puisque le couple en question cumule déjà de nombreuses fonctions? Nicole est représentante de multiples compagnies en plus de son comptoir pour la réception de produits vendus par catalogue. Quant à Jean-Claude, il est notamment chauffeur de taxi et livreur de pizza. Une situation qui, on le comprendra, donnera lieu à quelques imbroglios.
Alors quand le médecin grognon et sa secrétaire (dotée d’un incroyable positiviste et dont la compétence bat à plate couture celle de son patron) arrivent de la ville pour s’installer en région, le choc culturel est sans nom. Choc également pour la population locale, le fameux docteur ne semblant doté d’aucun talent en matière médicale.
Pas de pitié pour le docteur verra aussi défiler des patients aux malaises particuliers, dont ce M. Chicoine aux symptômes spontanés et cette Fleurette Ducharme chez qui absolument rien ne va bien. Le côté louche du Dr Lauzon lui vaudra par ailleurs la visite de M. le maire et plus tard d’un inspecteur de l’Ordre des médecins, après qu’un journaliste eu interprété à sa façon des informations l’incriminant. Voilà pour le canevas. Pour le reste, il suffit d’assister à l’une des prochaines représentations livrée au Théâtre de la première scène, dans l’ancienne église de Marston.
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