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Fin de carrière pour Jean-Guy Bouffard
Il va bientôt fêter ses 75 ans, après les fêtes. Déjà au printemps 2013, il avait signifié son désir de se retirer de la vie municipale, mais la tragédie en a décidé autrement. «C’était embêtant de dire non à un mandat prolongé, vu les circonstances.» Le conseiller du Centre-Ville, Jean-Guy Bouffard, a vu son quartier chamboulé.
«Cette ville-là, c’est mon grand-père, mon père, moi, mes enfants qui l’ont construite. Je me considère chanceux d’être encore en vie, moi et ma famille.» En entrevue au journal, il avoue vouloir tirer un trait sur
13 ans au poste de conseiller,
«Quand je devais quitter en 2013, avec Colette (Roy Laroche), on sortait avec la satisfaction du devoir accompli. On avait réussi à faire un beau centre-ville et une belle ville. Cela avait été très dynamique les 11 années qu’on a fait ensemble. On travaillait fort pour la revitalisation du secteur Fatima. On ne trouvait pas tellement de solutions. La catastrophe a fait en sorte que ça donne une chance de revitaliser ce secteur pour les années à venir.»
Il se dit satisfait de son passage à l’hôtel de ville. «Peu importe ce que les gens disent, il fallait composer avec l’environnement. C’est toujours la ville qui a le blâme quand les choses ne vont pas à leur goût. Ce qui me déçoit le plus, c’est qu’on ait été obligés de démolir.»
La page tournée, «ce qui s’en vient de beau, c’est la reconstruction. C’est beaucoup d’ouvrage ça aussi.»
«Tous les touristes que je rencontre, tous les gens de la place qui ont quitté pour l’extérieur, quand ils viennent voir, ils trouvent aussi que beaucoup de choses ont été réalisées en si peu de temps. Juste deux années, dont deux gros hivers. C’est phénoménal quand tu penses à ça comme il faut.»
Il espère qu’il y aura une bonne relève à l’hôtel de ville. «Il faut faire attention parce que, ce qui a été fait à venir jusqu’à date vaut la peine d’être bien continué.»
Il relativise la critique acerbe des derniers mois. «C’est un groupuscule de gens qui nous harcèle continuellement. Ce n’est pas facile à accepter tout le temps.» Jean-Guy Bouffard estime, lui aussi, qu’il faut maintenant du changement. «Les gens ont besoin de changement et c’est normal aussi. Pas parce qu’on a mal fait, mais ils veulent voir du changement. On a fait assez de temps, ça donne rien de rester plus longtemps que ça. Un terme ou deux c’est le maximum pour faire une bonne job. Notre inquiétude c’est la relève, mais j’ai confiance qu’il y en a qui vont s’avancer.»
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