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Le Comité tanné(e)s d’être pauvres à l’Assemblée nationale

Christine St-Laurent (membre du comité), Emmanuelle Durocher (coordonnatrice Centre des femmes), Line Leclerc (membre du comité) et Sylvain Beaudoin (membre fondateur du comité).
Formé au printemps 2014 à la suite d’une rencontre sur l’intégration socioprofessionnelle des personnes ayant une contrainte sévère à l’emploi, le Comité tanné(e)s d’être pauvres vient de franchir une nouvelle étape. Les membres de ce regroupement, ayant comme objectif de faire modifier certains critères d’attribution de l’assistance-emploi, se sont rendus à l’Assemblée nationale le 23 septembre pour rencontrer la directrice de cabinet adjointe du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, Gabrielle Collu.
Emmanuelle Durocher, coordonnatrice au Centre des femmes de la MRC du Granit, accompagnait la délégation. Le député de Mégantic Ghislain Bolduc, son attachée politique Véronique Lachance ainsi qu’Annie Desaulniers, représentante du Ministère, assistaient également à la rencontre.
«Les membres du comité ont pu partager leur réalité et expliquer leur demande. La pétition a été déposée en commission parlementaire mais, lors de la rencontre, aucune des personnes présentes n’a pu dire à quelle commission parlementaire elle a été mise à l’étude. M. Ghislain Bolduc devrait les informer sous peu», rapporte Mme Durocher. Elle ajoute que Mme Collu a confirmé qu’il y a effectivement une incohérence due au fait que les personnes ayant une contrainte sévère à l’emploi sont sous la même réglementation que les personnes bénéficiaires de l’assistance-emploi, pourtant considérée comme une aide de dernier recours.
«Le gouvernement travaille présentement à corriger cette situation qui amène de nombreux inconvénients et une grande pauvreté. Le comité suivra attentivement chacune des étapes et espère des nouvelles positives bientôt. Nous demeurons toujours actifs dans le dossier», assure-t-elle.
En janvier 2015, le comité lançait officiellement une pétition d’envergure nationale demandant de permettre aux personnes ayant une contrainte sévère à l’emploi de gagner la différence entre les montants reçus de l’aide sociale (937$ par mois) et le seuil de faible revenu (1893,33$), sans pénalité ou remise en question du programme de soutien. Actuellement, une personne en mesure de travailler quelques heures par semaine de façon continue voit ses prestations coupées dès que le montant gagné excède 100$ par mois. Une mesure qui empêche les personnes concernées de se sortir de la pauvreté. En trois mois, la pétition a recueilli 436 signatures et 66 appuis de diverses organisations.
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