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La honte
Comme façon de «s’enrichir sur le dos des plus démunis de la société», difficile de faire mieux! Être payé 1 800$ par jour pour coordonner les efforts des innombrables bénévoles, des nombreux organismes à but non lucratif et des divers fonctionnaires (payés à leur salaire ordinaire) qui vont travailler à accueillir les réfugiés syriens, ça prend du culot ou une sacrée inconscience. Comment accepter de faire autant d’argent grâce à ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont tout perdu et tout abandonné derrière eux : maisons, amis, carrières, comptes en banque, etc.?
Beaucoup de nos concitoyens vont payer de leur poche et de leur temps, eux, pour parrainer et accueillir ces réfugiés. Bien sûr, il faut aussi des moyens et des infrastructures pour les appuyer: hébergement temporaire, soins de santé, cours de langue et intégration scolaire, etc. Mais nous avons déjà les services et les professionnels nécessaires pour cela. Comment peut-on décider de payer en plus, scandaleusement cher dans les circonstances, un consultant externe pour chapeauter le tout? Si Montréal a presque deux cent mille dollars de disponibles pour cela, il vaudrait mieux les utiliser pour accueillir quelques familles supplémentaires!
À force de vivre dans et pour l’argent, on dirait que notre monde a fini par perdre le simple bon sens! Et que ce qui devrait être un scandale évident est peu à peu devenu une normalité ou une fatalité acceptable. Les réfugiés ont besoin d’amour. Et l’amour ne s’achète pas encore, Dieu merci.
Dominique Boisvert
Scotstown
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