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Quel avenir pour la promenade Papineau?

Les locaux vacants de la promenade Papineau alimentent la machine à rumeurs.
À lire dans notre édition du 11 décembre 2015
Les rumeurs vont bon train concernant les locaux de la promenade Papineau. Mais si on sait d’ores et déjà que deux des baux ne seront pas renouvelés au 31 mars 2016, la situation ne serait pas plus inquiétante qu’ailleurs. N’empêche, à titre de propriétaire, la ville de Lac-Mégantic a-t-elle un rôle à jouer pour stimuler l’occupation des condos commerciaux?
«Ce n’est pas l’intention de la Ville de demeurer propriétaire des condos commerciaux», signale d’entrée de jeu Marie-Claude Arguin. La directrice générale adjointe de la municipalité précise qu’il s’agit d’une mesure exceptionnelle mise en place à la suite de la tragédie, laquelle commandait une relocalisation rapide des commerces. «L’optique a toujours été que ces condos soient revendus aux commerçants. On vient de débuter le processus. Les locataires ont été informés de la valeur de leur local et des frais de copropriété.» Basés sur une évaluation du gouvernement provincial, les prix respectifs ne concernent que la «coquille» des locaux, les aménagements intérieurs ayant été effectués aux frais des occupants.
Quant à la valeur d’un condo, celle-ci est établie en fonction de divers critères, dont sa situation et s’il s’agit ou non d’une bannière connue. «En ce moment, les locataires sont en mode réflexion. Certains ont signifié vouloir renouveler leur bail, d’autres ont démontré de l’intérêt pour acheter. On ne veut pas leur mettre de la pression. On comprend qu’il s’agit d’une décision très importante pour eux. Il spourront aussi décider d’acheter en cours de bail sans pénalité.»
Les locataires occupant un condo commercial depuis l’ouverture de la promenade Papineau ont jusqu’au 31 décembre pour signifier qu’ils ne renouvelleront par leur bail. Deux d’entre eux l’ont déjà manifesté. La rumeur d’un troisième départ circule, bien qu’aucune information officielle ne soit parvenue à la Ville jusqu’à maintenant.
Quoi qu’il en soit, cette réalité n’inquiète pas Marie-Claude Arguin. «Dans les rues principales de toutes les villes, il y a des commerces qui ouvrent et qui ferment tout le temps. C’était le cas sur la rue Frontenac. Et si on parle beaucoup des départs, ce qu’on dit moins, c’est ce qui s’en vient.» Mme Arguin parle ici de la Librairie Canaille, qui devrait ouvrir ses portes en février prochain au 5490 rue Papineau.
Que fait la Ville pour combler les espaces vacants? «La Ville subventionne Commerce Lac-Mégantic, qui fait un très bon travail de prospection sur l’ensemble du territoire. Cet organisme dispose de toutes les informations sur les condos et sur les besoins commerciaux à combler. À date, il y a un intérêt pour tous les locaux. Les gens qui veulent se partir en affaires sont nombreux ici.»
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