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La Ressourcerie du Granit fait peau neuve
Des espaces d'entreposage supplémentaires permettent une meilleure fonctionnalité.
Les espaces sont plus dégagés et offrent une meilleure fonctionnalité pour clientèle et employés. Encore plus facile de s’y retrouver, qu’on soit à la recherche d’un matelas neuf, d’un électroménager d’occasion ou d’un article de sport à prix plancher. Même le coin des vêtements revêt un aspect tout ce qu’il y a de plus tendance. Débutés en août dernier, les travaux d’agrandissement et de rénovation de la Ressourcerie du Granit sont désormais complétés. Un chantier d’un quart de million qui n’a nécessité aucun emprunt.
Le directeur de la Ressourcerie, Robert Bureau, témoigne non sans fierté de la bonne santé financière de l’entreprise d’économie sociale. «Comme c’est le cas chaque fois qu’on fait un investissement, ces travaux ont été rendus possibles grâce aux surplus d’opérations. On a choisi cette façon de faire parce qu’on ne peut prévoir nos revenus à l’avance. On est toujours dépendant des dons. Heureusement, chaque année, on connaît une augmentation», partage-t-il, soulignant l’apport de tous les membres de son équipe de travail, les lieux n’ayant connu aucune journée de fermeture. «Les employés ont continué à donner le même excellent service pendant toute la durée des travaux.»
Parmi les modifications apportées au bâtiment du 2969 rue Laval, une salle de montre pour les matelas, des espaces plus fonctionnels pour le nettoyage des articles avant leur mise en vente, une salle de triage plus dégagée grâce aux pièces destinées à l’entreposage de la marchandise hors saison, de nouveaux locaux pour le personnel, un local pour les appareils électroniques en voie d’être recyclés… Bref, les 250 000$ investis démontrent aujourd’hui un résultat bien tangible.
Opérationnelle depuis 11 ans, la Ressourcerie du Granit a toujours pour principe d’offrir les prix les plus bas possible. « En tant qu’entreprise d’économie sociale, le but n’est pas de faire de l’argent mais de couvrir nos dépenses. S’il y a des surplus, ils sont réinvestis. La Ressourcerie appartient aux citoyens de la MRC et est gérée par un conseil d’administration», rappelle M. Bureau. À ceux qui disent que les prix ont augmenté depuis l’ouverture, le directeur répond que les statistiques prouvent plutôt le contraire. À titre d’exemple, le prix moyen d’un électroménager il y a 11 ans s’élevait à 110$, comparativement à 50$ aujourd’hui. Quant au prix moyen d’un vêtement pour dame, celui-ci se chiffre à 4,30$ au lieu de 3$ en 2005-2006, montant qui a fluctué dans l’intervalle, allant jusqu’à 5,60$.
«En plus de détourner quelque 300 tonnes du site d’enfouissement chaque année, la Ressourcerie participe à la réinsertion sociale, huit postes de 30 semaines étant offerts chaque année à cet effet. Des gens qui contribuent à la société. Assez souvent, ils trouvent un emploi au terme du programme», fait remarquer M. Bureau. Il ajoute que la Ressourcerie retourne au gouvernement quelque 150 000$ par an: environ 75 000$ de TPS et TVQ, l’autre moitié représentant les déductions à la source.
Pas un dépotoir
Précisant que la plupart des dons reçus conviennent très bien à la revente, la récupération ou le recyclage, Robert Bureau déplore que chaque semaine, on retrouve des encombrants déposés au débarcadère de la Ressourcerie en dehors des heures d’ouverture. «Au lieu d’aller les porter à l’écocentre, des gens nous laissent des meubles qui n’ont plus de vie utile, comme des divans défoncés, des vieux matelas… Chaque semaine, ça nous coûte deux hommes et un camion pour en disposer. Et comme nous dépassons déjà le maximum, on doit débourser 70$ par tonne supplémentaire. Il est important que ces gens sachent que la Ressourcerie n’est pas un dépotoir.»
Voleurs à l’affût
Autre problème récurrent, le vol de marchandise déposée à la Ressourcerie, le soir et les fins de semaines. «Pour la personne qui a effectué le don, c’est une insulte majeure. Pour nous, ça représente la perte de notre gagne-pain. Si les gens pouvaient venir porter leurs dons sur les heures d’ouverture ce serait l’idéal. En plus, on a des employés sur place pour les aider à les décharger», termine M. Bureau.
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