«L’avenir passe par la création d’emplois» -Jeannot Hallé

Jeannot Hallé, nouveau président de la SADC.

Le conseil d’administration de la SADC de la région de Mégantic a un nouveau président. Le siège rendu vacant par le départ de Jean-Guy Cloutier pour la mairie de Lac-Mégantic sera désormais occupé par Jeannot Hallé.

L’homme d’affaires fait partie du conseil d’administration de l’organisme depuis déjà 18 ans. «Sa grande connaissance de l’organisme et des enjeux de développement de la région lui permettent d’amorcer cette nouvelle responsabilité avec confiance», indique un communiqué de la SADC.

Jean-Guy Cloutier occupait ce poste depuis quatre ans. Particulièrement au cours des deux dernières années, dans l’après-tragédie de Lac-Mégantic, l’ex-président Cloutier aura été appelé à accomplir tout un travail d’accompagnement de projets dans cette boîte de développement local, financée par Développement économique Canada.

Jeannot Hallé, qui avait la responsabilité du volet des finances de l’organisme, a bien l’intention d’aller dans la continuité des actes posés par l’organisme depuis 30 ans, «parce que la SADC a réussi à se bien porter et à garder tout son personnel, malgré tout ce qui a été vécu ces dernières années.»

Oui, le nouveau président entend garder un œil très attentif à la reconstruction de la Ville, mais, insiste-t-il, le territoire du Granit est vaste et les municipalités qui la composent offrent plusieurs entreprises qui sont aussi des employeurs à fort potentiel. «Il est important de demeurer les deux pieds sur terre et de s’assurer que les projets de développement soient réalistes, par rapport à la population qui est toujours la même. Le développement de la région va d’abord passer par l’industrie. Il va falloir qu’on crée de l’emploi et qu’on puisse ainsi augmenter la population avec l’arrivée de nouvelles familles.»

Avec l’apport d’un nouvel argent attendu, l’année 2016, selon lui, pourrait voir se poindre des promoteurs qui ne figuraient pas encore dans les cartons des organismes de développement. «La reconstruction du centre-ville va se réaliser sur plusieurs années. Il y a encore des opportunités d’affaires, oui, mais il faudra continuer à se montrer prudents. Après tout, dans le commerce de l’alimentation d’où je viens, on ne peut pas vendre plus de produits que les gens peuvent en manger!»