La Gosford, premier rendez-vous des attelages

La Gosford, premier rendez-vous des attelages  - Rémi Tremblay : Actualités

Les hauts et les bas du climat ont bouleversé le calendrier des courses du Club d’attelages de chiens du Québec. L’hiver tardif et la minceur de la couche de neige font en sorte que le Défi de la Gosford présenté les 6 et 7 février, qui était programmé comme la quatrième sortie de la saison des mushers, passe la première, après deux reports et une annulation à Valcartier, L’Épiphanie et Saint-Luc de Vincennes. Les chiens et les conducteurs d’attelage ont l’adrénaline au plafond! Ce qui augure bien pour les inscriptions du week-end dédié à Woburn.

Une jambe dans le plâtre, souvenir d’un incident non lié à la pratique de sa passion, le fondateur du Défi de la Gosford, Bernard Saucier, passera son tour comme participant pour la première fois en 16 ans, ce qui le met en rogne, mais il n’a rien perdu de son sens de l’organisation. «Nous avons ici suffisamment de neige pour créer un bel événement. Le seul au Québec où les attelages partent d’un endroit et reviennent à leur point de départ sans jamais croiser une route ou un sentier de motoneige. Au pire, un orignal!»

Sur l’un des plus beaux circuits de la province, avec une qualité de piste et un calibre de courses digne des meilleurs circuits nord-américains, l’équipe de Bernard, épaulée par la Municipalité de Woburn, s’attend d’accueillir au moins une soixantaine d’attelages dans les courses à six, huit et douze chiens qui auront lieu dès 10h le matin et en après-midi, les deux jours. Tout sera mis en place pour offrir un véritable festival familial, les spectateurs ayant une proximité sans égale avec les athlètes canins. Foule prévue, entre 500 et 1000 spectateurs.

«On attend bien sûr les meilleures équipes québécoises, mais aussi celles des autres provinces canadiennes et même des États-Unis.» La tempête Jonas, qui a sévi sur la côte est américaine, pourrait être bénéfique pour le Défi de la Gosford, qui a lieu une semaine avant le grand rendez-vous de Laconia, dans l’État du New Hampshire. «Plusieurs attelages ne venaient pas ici, préférant garder l’énergie pour Laconia, mais avec le genre d’hiver qu’on a, les chiens ont besoin d’entraînement.»

En montagne, le Défi de la Gosford présente un niveau d’épreuve très fort, à l’image de ce que sont devenues, au fil des ans, les courses proposées à travers la province. De sorte qu’aujourd’hui, les meilleurs attelages au classement général se battent, à chacune des courses, souvent pour des fractions de secondes. Avec, à Woburn, une somme de 10 000$ offerte en bourses. «Je suis déjà arrivé 13e à une épreuve où à peine 30 secondes me séparaient de la première position. On ne veut pas donner notre résultat à une qualité de circuit changeante», insistait Bernard Saucier au point de presse du début de la semaine, au restaurant Le Renato.

Qualité de parcours, mais aussi spectacle enlevant et surprenant pour la foule. Il n’y a pas de prix d’entrée pour l’accès au circuit, au pied du mont Gosford. Au contraire, l’organisation fait tout pour prolonger le séjour des spectateurs: jeux gonflables, feu de camp extérieur, glissade, raquettes en location, cantine à l’intérieur et BBQ hivernal sous une tente chauffée. Même la mascotte Polixe tient à être sur place.
Le Défi gère un budget annuel de 25 000$ à 30 000$, financé par des commanditaires, dont les Caisses Desjardins de la MRC du Granit, la Municipalité de Woburn, le député Ghislain Bolduc et Axion.

Le président d’honneur de l’édition 2016, Michel Ouellet, directeur général de la Caisse du Granit, fait son mea culpa. Il fait partie des gens de la région qui n’ont pas encore assisté aux courses de chiens de traîneau. «On parcourt une partie du monde, alors que les choses les plus surprenantes sont parfois tout près de chez nous. Je lance le défi aux résidants de la MRC qui ne sont jamais venus au Défi de la Gosford de prendre la route vers Gosford et d’amener leurs voisins.»
Invitation reprise par le maire de Saint-Augustin-de-Woburn, Raoul Proteau. «La Gosford, c’est une terre publique, la propriété de tout le monde. Je vous invite tous à venir profiter de votre propriété!»

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