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Les conséquences d’un manque de volonté politique
En 1981, année internationale des personnes handicapées, le gouvernement du Canada rejetait du revers de la main un projet d’assurance handicap. L’assurance handicap visait à ce que tout citoyen atteint d’un handicap soit pris en charge dès sa naissance ou dès l’apparition du handicap.
Si le projet d’assurance handicap avait été mis en place, l’État aurait pu créer un fonds dédié aux services aux personnes handicapées. Ce qui aurait permis de mieux identifier et développer des services financés. On aurait pu espérer des recherches poussées visant à réduire les incapacités.
Le refus d’implanter l’assurance handicap au Canada rend aujourd’hui les services disparates d’une province à l’autre. La vie des personnes handicapées et de leur famille en est affectée.
Au Québec, vous recevrez de bons services si vous avez accès aux assurances collectives, mais pas si vous naissez avec un handicap ou que votre accident n’est pas couvert par la CSST, la SAAQ ou l’IVAC.
Le transport adapté n’existe pas dans certaines provinces et lorsqu’il existe, il est sous-financé. Partout les logements accessibles sont d’une rareté navrante. Constamment est remise en question l’intégration scolaire des enfants handicapés et des jeunes adultes. De la maternelle à l’université, les ressources et l’accompagnement sont insuffisants.
Vous n’avez pas de place dans un centre hospitalier avec un handicap lourd. Rien n’est conçu pour vous faciliter vos transferts et le personnel n’a pas été formé pour savoir quoi faire de vous si vous n’êtes pas ambulant.
Dans le domaine de l’emploi, on peut dire sans trop d’erreurs que la moitié des personnes handicapées n’iront jamais sur le marché de l’emploi dû à la lourdeur de leurs limites. Ceux-là vivent dans une pauvreté extrême. Chez l’autre moitié, on fera face à des taux de chômage avoisinant les 50%. Les travailleurs handicapés seront souvent les premiers à être mis à pied. Malgré que l’État ait créé des centres de travail protégé, là aussi on se retrouve devant un manque de places et de financement.
Parce que les politiciens ont refusé de passer à l’action il y a 35 ans, aujourd’hui la facture est énorme. Ainsi un million de personnes handicapées se retrouvent devant pas grand-chose. Comme le vieillissement de la population augmente, la situation empire.
Maurice Richard
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