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Festival Saint-Zénon: de Lost Fingers à Ima

Festival Saint-Zénon: de Lost Fingers à Ima - Rémi Tremblay : Culture

Au lancement de la nouvelle saison du Festival Saint-Zénon de Piopolis : Johanne Riopelle, présidente du Comité culturel de Piopolis ; Nathalie Gagnon de Câble Axion, présidente d’honneur ; Antoine Leclerc, directeur artistique, et le maire Marc Beaulé.

Avec, dans ses cartables, une santé financière qui ne fléchit pas malgré une hausse des cachets versés et le maintien des coûts des billets à un prix accessible, le Festival Saint-Zénon de Piopolis annonce une 18e saison de six concerts toujours aussi relevée en artistes reconnus et en découvertes surprenantes. The Lost Fingers et Valérie Amyot ouvrent la programmation le samedi 28 mai et c’est la chanteuse Ima qui viendra la clôturer le 3 décembre.

Toujours aussi rigoureux dans ses choix, le directeur artistique Antoine Leclerc se permet même de rêver à des salles combles, comme le soir du spectacle d’Isabelle Boulay, l’an dernier, à l’église du village où se sont déjà produits un millier d’artistes, depuis le début de cette grande aventure musicale.

Mardi, au Café de Pio, plus d’une cinquantaine de personnes assistaient au dévoilement de cette nouvelle programmation. Après The Lost Fingers, suivra le 25 juin le duo Bet.e and Stef, une musique du monde pop, accessible et chaleureuse, qui a déjà gagné le cœur des mélomanes de Toronto à Tokyo. Puis, le 23 juillet, le Quatuor Claudel-Canimex et la flamboyante soprano Raphaëlle Paquette, dans un répertoire qui s’étend du baroque jusqu’aux maîtres contemporains.

Le 20 août, entrée à l’église de Bifolia en duo, avec la violoniste Nathalie Bonin et la pianiste Isabelle Mathieu, «deux musiciennes d’une grande virtuosité interprétant des grands classiques aux standards de jazz, du tango enflammé aux airs de virtuosité.»

Au programme le 3 septembre, un maître de l’accordéon, Alexander Sevastian, accompagné d’un quatuor à cordes de Toronto pour interpréter les grands classiques du tango argentin, avec la présence de danseurs pour quelques prestations au cours de la soirée.

Au final, sous la neige en décembre, Ima «une semeuse de bonheur, une artiste comblée, lumineuse et sincère», qui a déjà huit albums à son actif, vendus à plus de 250 000 exemplaires.

Retenu à Ottawa, le député fédéral Luc Berthold a quand même transmis un bon mot aux organisateurs. «La culture est une affaire de tous les jours. C’est prendre soin de nous, c’est un remède à l’exclusion. Dans nos municipalités il s’agit de manifestations majeures et incontournables qui stimulent non seulement l’activité économique mais qui suscitent aussi la mobilisation citoyenne. La culture permet les échanges mais crée aussi un sentiment d’appartenance fort de la population.» Un constat que partage bien volontiers la présidente d’honneur de cette 18e édition, Nathalie Gagnon, directrice Communications et Marketing chez Câble Axion. «Quand on constate l’ampleur de la mobilisation de la communauté de Piopolis autour du Festival, nous ne pouvions que joindre l’effort collectif et ainsi favoriser son succès», a-t-elle dit.

La présidente du Comité culturel de Piopolis, Johanne Riopelle, se dit fière du travail de son équipe de bénévoles qui étend son action au-delà des limites de Piopolis. «L’an dernier, nous vous avions parlé d’un nouveau projet initié par le Comité visant à encourager et à rémunérer des musiciens de la région afin qu’ils offrent des prestations musicales aux malades et aux personnes en fin de vie, dans divers établissements de santé de la région. Grâce au support financier de la MRC du Granit, ajouté à notre contribution, ce projet de médiation culturelle a été un franc succès. Quinze prestations ont été offertes par sept artistes à la Maison La Cinquième Saison, les CHSLD de Lac-Mégantic et de Lambton, la Maison Paternelle, le Manoir Salaberry, l’hôpital de Lac-Mégantic et le foyer La Rose d’Or de Lambton.»

Une autre réalisation du Comité, le programme de bourses offertes à des étudiants en musique de secondaires 3, 4 et de 5 de la Polyvalente Montignac permettant à ces jeunes musiciens d’acheter leur propre instrument. Avec une bourse de 500$ chacun, ces étudiants ont pu faire l’acquisition d’une flûte, d’un violon, d’un saxophone, d’une trompette et d’un clavier.

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