Marilys Lacroix-Samson: une vie de passion

Marilys Lacroix-Samson: une vie de passion - Claudia Collard : Actualités

Le kitesurf, rien de mieux pour renforcer la confiance en soi, partage Marilys Lacroix-Samson. (Photo André Samson)

Marilys Lacroix-Samson a fait de sa passion du kitesurf un véritable mode de vie. En plus de vibrer au rythme des sensations que procure ce sport de haute voltige, elle transmet ses connaissances aux élèves de son école de South Padre Island au Texas... conservant toutefois la saison estivale pour prodiguer ses judicieux conseils aux Iles de la Madeleine. L’Écho a profité d’un arrêt entre les deux pour rencontrer cette Méganticoise à l’existence trépidante. Marilys est plus que passionnée. C’est la joie de vivre incarnée.

«Le kite m’a beaucoup aidée sur le plan de la confiance. Au début, le vent était intimidant pour moi. Puis tu te rends compte que t’es capable de faire ça, tu repousses toujours tes limites… c’est une bonne façon de gagner de la confiance. J’étais beaucoup plus craintive quand j’ai commencé. J’ai peut-être toujours en moi l’idée d’être fonceuse mais ce n’est pas quelque chose qui m’était si facile avant. Et le kite procure une belle sensation de liberté. Lorsque tu atteins un certain niveau tu peux aller où tu veux. T’es toute seule sur l’eau, c’est presque thérapeutique. Lorsque je vais faire du kite, je suis toujours plus heureuse après.»

Sa première rencontre avec le kite s’est produite à Gaspé, durant l’hiver 2009. Une passion qui s’est rapidement révélée. Puis il y a eu la piqûre quelques mois tard alors qu’elle était en vacances aux Iles de la Madeleine. «Dans l’eau c’était une autre dimension!», avoue la jeune femme de 27 ans, qui a combiné son attrait du voyage à la pratique de cette activité.

Au terme d’un roadtrip aux États-Unis à la recherche du vent, elle s’envole pour Cabarete, en République Dominicaine au début 2011. «Là j’ai progressé rapidement. Puis je me suis dit que je pourrais enseigner le kite. En faisant mes recherches, j’ai appris qu’un cours d’instructeurs se donnait juste l’autre côté de la rue où je demeurais. Je me suis dit c’est un signe!», partage la fille de Diane Lacroix et André Samson. Le montant requis, 800$, est emprunté à ses parents. «Ma mère trouvait ça bizarre mais je l’ai convaincue!», lance-t-elle dans un éclat de rire, précisant avoir remis le montant depuis.

Marilys avoue que c’est la passion et non l’appât du gain qui l’a incité à continuer, l’enseignement n’étant pas des plus lucratifs au départ. Reste que cette expérience dominicaine lui a permis d’œuvrer pour une école de kite aux Iles de la Madeleine dès l’arrivée de la belle saison 2011. Aujourd’hui, elle y enseigne à son propre compte.

L’aventure South Padre

Parce qu’il est impossible d’enseigner le kitesurf ici en dehors de la saison estivale, Marilys était «bien obligée» de voyager… Quittant Chicago parce qu’il n’y faisait plus assez chaud, elle décide d’atterrir à South Padre Island. Brett lui avait vanté les mérites de cet endroit lors d’un très bref entretien rencontre à Miami… Leur relation est devenue professionnelle puis plus personnelle. Si bien que Brett et Marilys se sont mariés en février dernier. «Je suis actuellement en démarche pour immigrer là-bas. J’y aurais ma résidence permanente mais je compte retourner aux Iles durant l’été. En même temps, on ne sait jamais!»

Celle qui a tâté un peu la compétition aurait eu le talent nécessaire pour évoluer à temps plein dans ce domaine. Mais pour Marilys, l’enseignement est davantage gratifiant. «Les compétitions sont motivantes, te font aller plus loin. Mais je n’ai pas envie de faire ça de ma vie. Je me suis rendue compte que ça allait m’enlever de la liberté le fait d’être commanditée par certaines marques. En plus de la pression de gagner pour conserver les commanditaires… Je vois plus d’avenir dans l’enseignement. J’ai envie de continuer de me développer, éventuellement certifier des instructeurs. Il y a encore des échelons à atteindre. Pour l’instant, Brett et moi avons une petite école, mais notre but c’est de développer quelque chose de plus gros, genre un resort, offrir des forfaits voyage.»

Sur ce, bonne route Marilys. Et surtout, bon vent!

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