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Conflit de travail chez Maxi: les négociations au point mort

Le marché d’alimentation de la rue Laval est fermé depuis trois semaines en raison du conflit de travail.
Depuis la rencontre entre les deux parties en cause du 29 juillet dernier, rien n’a progressé dans le conflit de travail qui prévaut au Maxi de Lac-Mégantic. C’est ce que confirme Johanne Héroux, directrice principale, affaires corporatives et communications chez Provigo, espérant un retour à la table des négociations le plus rapidement possible. «Rouvrir le magasin et revenir à la normale, c’est ce qu’on souhaite pour tout le monde, autant pour nos collègues que pour nos clients.»
Alors que les salariés du marché d’alimentation de la rue Laval revendiquent la parité salariale avec Sherbrooke, la partie patronale signale que leur rémunération est comparable au salaire moyen dans l’ensemble de la bannière Maxi, où les conventions sont négociées indépendamment dans chaque magasin.
«Il n’y a pas deux magasins Maxi où on a exactement les mêmes salaires en raison de différentes variables, entre autres la façon dont se déroule la négociation avec le syndicat. Il y a aussi des conditions propres à chaque Maxi, dans chaque ville, parfois chaque quartier. Les conditions du marché font aussi partie des facteurs considérés», explique Mme Héroux, confirmant que les employés de Lac-Mégantic gagnent moins cher qu’à Sherbrooke. «Mais ils peuvent gagner plus que dans un autre Maxi. Selon nous, le salaire qu’on propose est juste et équitable, dans la moyenne de ce que la bannière offre au Québec. Il est même supérieur à ce qu’on peut voir chez d’autres employeurs.»
Quelles sont les chances pour les employés du Maxi de Lac-Mégantic d’obtenir l’augmentation de 5% qu’ils revendiquent? «Tout ce que l’on souhaite c’est pouvoir nous rasseoir et négocier de bonne foi de part et d’autre pour en arriver à une entente le plus rapidement possible», indique Johanne Héroux.
Depuis le déclenchement de la grève, le 21 juillet, les rumeurs vont bon train, dont celle d’une possible fermeture du marché d’alimentation. Fondée ou non? «La plupart de nos négociations se concluent avec succès. Cette année on en a renouvelé 17, l’an dernier 43, l’autre d’avant 75. On réussit la plupart du temps à s’entendre; on a quand même des relations respectueuses avec les syndicats. Notre objectif c’est de pouvoir maintenir les emplois à long terme. D’offrir à nos employés de bonnes conditions, mais qui nous permettent de demeurer rentables, pour que toute la collectivité puisse en profiter. Le domaine du commerce de détail, c’est très très concurrentiel comme milieu. Il faut demeurer compétitif dans l’ensemble des variables, le salaire en faisant partie.»
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