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Consensus des élus contre le projet de loi 106

Le conseiller Pierre Mercier juge alarmistes certains attendus de la résolution d’appui à la FQM.
La Ville de Lac-Mégantic ajoute sa voix à celle de la Fédération québécoise des municipalités qui réclame du gouvernement le respect des pouvoirs municipaux en aménagement de leur territoire, mis à mal par le projet de loi 106 encadrant les hydrocarbures.
La résolution d’appui à la FQM, pour demander entre autres la tenue d’un colloque national où seraient discutés les enjeux du développement de la filière des hydrocarbures, a été adoptée au conseil de mardi dernier, le 16 août, sur division, deux des six conseillers, Pierre Mercier et Jean Bilodeau, ayant choisi de voter contre. Leur réserve, certains attendus jugés plus alarmistes qui se trouvent intégrés au texte de la résolution.
«Oui, il faut organiser un colloque, mais arriver là avec l’esprit ouvert à la discussion», explique Pierre Mercier. Le conseiller soupçonne l’auteur du texte de la résolution qui circule à travers le réseau municipal d’être opposé au pétrole. Il se dit d’accord avec le fond du texte, mais en désaccord avec la façon préconisée. «Les municipalités ont toutes besoin de nouvelles sources de revenus, autres que la taxation locale. Mais que viennent faire dans le débat les arguments de vente de drogue, prostitution et de hausse de criminalité. Ça n’a rien à voir avec le pétrole!»
Il le prouve par son implication et ses choix personnels qu’il pose au quotidien, Pierre Mercier est un fervent partisan de l’environnement. «Je suis membre de l’Association pour la protection du lac Mégantic, membre de la Société Méganticoise d’Horticulture et d’Écologie. Quand je vais à l’épicerie, les caissières savent que je ne veux pas qu’elles emballent la viande dans un autre sac en plastique! Le suremballage, non merci!» Pour ses loisirs, il a troqué l’embarcation à moteur pour le kayak, «pour mieux protéger le lac», dit-il.
Ce sont surtout deux paragraphes du texte qu’il a jugés trop alarmistes ou trop accusateurs à l’endroit du gouvernement du Québec. Et dans la situation financière actuelle, il est difficile pour les élus de la municipalité de se mettre à dos le gouvernement et de lui demander du même coup de s’asseoir à la table pour discuter des enjeux sur l’exploitation des hydrocarbures et de partage des redevances. La résolution a finalement été adoptée, d’autres conseillers argumentant plutôt sur l’urgence d’agir.
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