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Pierre Flynn sur scène le 23 octobre

Beaucoup de maturité et de lucidité se dégagent des chansons de Pierre Flynn, que les Méganticois pourront accueillir le 23 octobre, 20h, à l’auditorium Montignac, dans un spectacle taillé à la hache entre les mains du «dernier homme».
Pierre Flynn, après un silence relatif de plusieurs années, revient en force avec une poésie virile et prenante, qui a de quoi surprendre et charmer. L’industrie de la musique lui réserve d’ailleurs deux nominations au prochain Gala de l’ADISQ, à la fin d’octobre, pour la Chanson de l’année, consacrant déjà sa pièce «Le dernier homme», de son album Sur la terre, et pour le Spectacle de l’année–auteur-compositeur-interprète. «Une fois traversé l’océan que représente la sortie de mon album, c’est agréable de préparer un spectacle comme Sur la terre. J’ai du bon matériel, j’ai les musiciens que je voulais. Ça faisait des années que j’avais chanté avec un band. On revisite les vieux succès. Je vis comme des retrouvailles avec la base du groupe Octobre, car Mario Légaré est un vieux routier comme moi. Nous avons aussi deux jeunes pour compléter le band, qui ont des enfants, alors notre tournée, ça demande des sacrifices à leurs blondes! Moi je n’ai que ma fille qui ne vit plus à la maison…»
Pierre Flynn ne parle pas pour rien dire. À preuve, il a habitué ses fans à de longues périodes de silence entre chacun de ses cinq albums. «Ces moments de silence, dans ma carrière, ce n’est pas voulu, non, ce n’est pas pour me faire désirer. Je ne suis pas un artiste ultra rapide. Je mets de l’intériorité et de l’émotion dans mes chansons. Il y a six ou sept ans, mon réservoir n’était pas rempli. C’est difficile à expliquer ma relation étrange avec le temps.»
Né en 1954 à Québec, Pierre Flynn a vécu son enfance à Montréal, où dès ses 18 ans, il se démarque comme compositeur, chanteur et musicien au sein du groupe Octobre, jusqu’en 1982. Ce groupe a marqué une grande époque de la musique québécoise, en même temps que les les groupes Beau Dommage, les Séguin, Harmonium, Offenbach. Il a aussi produit des chansons pour des interprètes tels Diane Dufresne, Louise Forestier, Pauline Julien et Renée Martel. Questionné sur la difficulté aujourd’hui à être reconnu dans un marché où l’offre de musique s’avère très vaste, il se fait réaliste. « Ma lenteur légendaire me joue des tours. Quand je m’arrête un certain nombre d’années, les générations continuent à passer. C’est toujours une reconstruction, une reconquête, car la popularité, ça monte et ça redescend, parfois rapidement. Il faut rester humble. Je me sens privilégié de pouvoir continuer en faisant plus de spectacles. Car il y a beaucoup de talent, au Québec, et nous avons un très bon public!»
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