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Peut-être que je me Trump!
«Je suis champion au Monopoly. Je gagne à tout coup. Je suis devenu milliardaire et me suis payé tout ce que l’argent peut offrir. Autos, bateaux, châteaux, casinos, hôtels de luxe et toutes les femmes qui me plaisent. La seule chose que je ne peux acheter, c’est la popularité et la célébrité d’une star de cinéma. Je sais bien que je ne serai jamais un DeCaprio ou un DeNiro, mais faute de devenir vedette de cinéma je peux facilement devenir vedette politique en postulant le poste de président des États-Unis.»
C'est peut-être ainsi qu’a raisonné l’homme d'affaire Donald Trump l'an dernier avant de se lancer en politique.
«Même si je ne suis pas élu, j’aurai tout de même les yeux du monde entier fixés sur moi le temps de la campagne électorale. C’est narcissique oui, mais je suis de mon époque.»
Contrairement à ce que l’on pouvait s’attendre, le langage cru et les propositions audacieuses que Donald Trump suggère, suscitent un certain engouement chez nos voisins du sud, et cela inquiète le camp démocrate, le Pentagone, et la CIA.
Il faut comprendre que le complexe militaro-industriel qui contrôle tous les présidents depuis Kennedy (qui ne voulait pas être contrôlé) ne voit pas d’un bon œil l’arrivée à la présidence d’une tête forte, d’un homme trop riche pour être acheté et qui risque de mettre en péril le business de guerres en fonction permanente depuis la guerre du Vietnam. Après le Vietnam, il y eut par la suite interventions militaires américaines au Cambodge, Laos, Chili, Angola, Iran, Salvador, Guatemala, Nicaragua, Liban, Grenade, Soudan, Koweït, Irak, Libye, Yougoslavie, Croatie, Afghanistan pour ne nommer que ces pays. Aujourd’hui la Syrie, demain l’Iran. Je ne mentionne pas le nombre de morts que ces raids militaires ont causés afin de ne pas dramatiser.
Donc, si un futur président Trump croit qu’il n’est pas nécessaire de faire la guerre pour s’enrichir, le puissant lobby militaro-industriel a bien raison de s’inquiéter et d’appuyer par tous les moyens possibles – avec l’aide des médias qu’il contrôle – son adversaire politique Hillary Clinton, candidate idéale, dont le mari a déjà fait preuve de totale soumission à l’aventure de la guerre, à l’instar des pantins que furent les Johnson, Ford, Nixon, Reagan, Bush, Obama et compagnie.
Madame Clinton dit que voter pour elle c’est voter pour la continuité (de la guerre??), et que voter pour Trump c'est voter pour le risque (du changement??). À mon avis, malgré les médias et les sondages qui prétendent le contraire, Donald Trump sera sans doute le quarante-cinquième président des USA... Si les dés ne sont pas pipés évidemment.
Peut-être que je me trompe.
Gilles Beaupré
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