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Palmarès des écoles: amélioration pour Montignac
Travailler pour les élèves, la mission du personnel de Montignac. (Photo Pierre Poulin)
Où se classe la Polyvalente Montignac dans le palmarès des écoles du Québec? Un très bon 127e rang parmi les écoles publiques et une 175e place au classement provincial des 459 établissements publics et privés du Québec. Une cote globale de 6,8 pour 2015 avec une tendance à l’amélioration sur la moyenne des cinq dernières années.
Le classement annuel des écoles du Québec, dressé par le Journal de Montréal et le Journal de Québec, en collaboration avec l’Institut Fraser, est publié chaque automne, au moment de la période d’inscription dans les établissements d’enseignement secondaire. Il est annoncé comme un «incontournable pour les parents qui sont sur le point d’inscrire leurs enfants au secondaire» et contient des données permettant de comparer les institutions entre elles.
À l’échelle de l’Estrie, Montignac se classe bon deuxième après l’école Mitchell-Montcalm, à Sherbrooke. Les quelque 800 élèves inscrits l’an dernier ont passé les épreuves obligatoires du ministère de l’Éducation avec un résultat de 73% en langue d’enseignement (français), 76,6% en langue seconde (anglais), 76,1% en histoire et éducation à la citoyenneté, 67,1% en Science et technologie et 72,5% en mathématiques. Le taux d’échec de l’école dans chacune des cinq matières se situe à 12,8%, ce qui équivaut au taux de décrochage des élèves de l’école avant d’avoir complété leur secondaire 5. L’écart entre les sexes favorise les filles dans les résultats de l’épreuve en langue d’enseignement, contre les garçons plus forts en mathématiques pour la première fois en 2015.
La cote globale de 6,8 sur 10 représente un gain constant depuis 2011, l’année où la cote n’était que de 5,5 sur 10. Après une légère diminution à 5,3 en 2014, la cote n’a pas cessé de grimper, s’établissant à 5,8 en 2013 et 6,4 en 2014.
De mieux en mieux
Ce samedi, 5 novembre, c’est la journée portes ouvertes à Montignac. Le moment idéal pour les parents des élèves qui terminent leur primaire de venir s’informer, poser des questions, se rassurer, et pour les élèves eux-mêmes de préparer la transition vers leur nouvelle école.
Tout récemment, la directrice de l’établissement, Maryse Talbot, a pris la route avec l’enseignant Patrick St-Jacques pour une tournée des 12 écoles primaires du secteur Lac-Mégantic de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. En deux jours, une rencontre avec chaque classe de 5e et de 6e année, dans le but de diminuer l’anxiété et de répondre à toutes les questions. Montignac est un établissement d’enseignement public qui se vend bien! De mieux en mieux, même!
«Il y a vraiment une corrélation entre notre diminution de décrochage, l’augmentation ou le maintien de notre taux de réussite et le fait qu’on se classe de mieux en mieux dans le Palmarès», affirme Maryse Talbot. Mais ça n’explique pas tout le succès que connaît l’établissement. «On planche vraiment sur plusieurs plans. Prenez la période d’apprentissage passion (PAP). Ça répondait à un besoin autant pour les jeunes que pour les parents qui faisaient le choix de les envoyer ici plutôt qu’au privé.» Cela fait déjà six ans que le système des PAP est à l’horaire et l’accueil est très favorable. «Il y a une dizaine d’années, on perdait bon an mal an une vingtaine d’élèves qui partaient vers le privé, soit l’équivalent d’un groupe. Depuis les «passions» on en perd à peine 8».
Les compressions budgétaires en éducation n’ont pas eu pour conséquence de démotiver les administrateurs. «On a fait des miracles avec pas grand chose. On a plutôt cherché des solutions. Notre rôle à nous, c’est de travailler pour les élèves, de mettre notre énergie à trouver des solutions. Ici on peut compter sur des profs mobilisés, des profs engagés, qui ont su faire preuve de créativité.»
Comme résultat d’efforts collectifs, le taux de décrochage est passé d’au-delà de 20%, il y a une dizaine d’années, à une moyenne d’à peine 11%, selon les données maison des deux dernières années.
L’un des facteurs probants pour expliquer cet intérêt croissant des élèves pour la quête d’un diplôme ou d’un certificat de qualification à l’emploi, c’est la présence à l’école. «Ici, le taux d’absentéisme était relativement anormal; on a mis en place une politique de contrôle en place ce qui a eu pour effet de diminuer l’absentéisme de 50%. »
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