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Le slameur David Goudreault à la MFR du Granit
David Goudreault (2e dans l’ordre habituel) a profité de son passage à la MFR pour procéder au tirage de ses livres, remportés par Banjamin Marcoux, Estelle Pépin et Maryka Cragg-Fortin.
Des élèves de la Maison familiale rurale (MFR) du Granit ont eu droit à un atelier de slam animé par David Goudreault le 7 décembre dernier. Celui dont la poésie lui a valu plusieurs prix prestigieux a su transmettre sa passion aux classes de 4e et 5e secondaire, déjà initiés au style puisque cette forme littéraire est intégrée au cours de français de secondaire 3 au sein de l’institution d’enseignement de Saint-Romain.
C’est lors d’une visite au Salon du livre de l’Estrie, en octobre dernier, que des enseignants de la MFR ont eu l’opportunité de rencontrer le premier Québécois à remporter la Coupe du Monde de poésie, décernée à Paris en 2011. Ce travailleur social de formation a rapidement accepté de donner un atelier au sein de cet établissement où la formule d’alternance stages/études permet aux élèves de réussir autrement.
En plus de livrer des informations sur son vécu, David Goudreault a dirigé un atelier qui a fait le bonheur des apprentis slameurs. «Les élèves ont beaucoup apprécié sa présence. David leur a prodigué généreusement ses conseils durant le travail d’écriture. Une dizaine de volontaires ont accepté de lire leur texte à l’avant. David a été surpris de voir à quel point les élèves se livraient facilement malgré le temps de préparation relativement limité», rapporte l’enseignante Mélanie Roy, ajoutant qu’il est fort probable que ce récipiendaire du Grand prix littéraire Archambault 2016 revienne faire son tour l’an prochain.
Les participants à l’atelier de David Goudreault n’en étaient pas à leurs premières armes en matière de slam puisque cette voie poétique est intégrée depuis 2015 au cours de français de troisième secondaire. «Des ateliers sont donnés en avril et mai, débutant par la théorie avec la présentation des grands slameurs à travers la francophonie. L’idée était de trouver une autre façon de les inciter à composer, un travail individuel qui a été suivi d’un partage à l’ensemble de la classe sous forme de présentation orale. Le but était de communiquer son idée et son vécu. Il fallait les rimes et les figures de styles, élargir son vocabulaire, adapter son champ lexical au thème choisi… Les élèves ont très bien répondu. Beaucoup de thématiques très personnelles ont été abordées, dont la relation mère-fille, la relation amoureuse et d’autres situations qu’on souhaitait extérioriser. Il y a même eu une déclaration d’amour!», communique Mme Roy.
Le 2 décembre, l’écrivain Carl Rocheleau était également de passage à la MFR. Il a notamment abordé sa participation à la série Cobaye, -composée de sept romans écrits par autant d’auteurs- aux élèves de 3e et 4e secondaire. Encore une fois, l’initiative issue de la visite des enseignants au Salon du livre de l’Estrie s’est avérée concluante au point d’anticiper une récidive.
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