Actualités
Culture
Opinion
Sports
Avant de commettre l'irréparable
J’ai participé aux consultations de «Réinventer la ville» et il n’a jamais été question de mettre une caserne à cet endroit. Ce terrain est situé près de l’endroit où a débuté le déraillement de 2013, donc à haut risque en cas d’un autre déraillement. Ce terrain, occupé pendant plus de cent ans par la cour de triage, donc hautement contaminé, nécessitera beaucoup d’extras en décontamination.
Une caserne au centre-ville est une activité bruyante, dérangeante pour toute la population environnante, pour les commerces et l’industrie touristique. Une zone entourée de rues étranglées par des plates-bandes et aux intersections compliquées. Une zone restreinte qui manquera d’espace pour des agrandissements éventuels.
Une grande partie des sorties des pompiers est destinée aux interventions hors ville et dans le parc industriel. Donc, le terrain le plus avantageux se trouve sur la voie de contournement, entre le 11e rang et l’ancien site de Produits Atlantique. Les camions sont déjà sur une voie rapide, avec plein de choix pour intervenir en ville.
Imaginons un peu une situation d’alerte. Les pompiers se précipitent vers la caserne, de ça et là en ville, et repartent en trombe avec les camions incendie. Au centre-ville, le risque d’accident est plus grand.
La population est restée marquée par la catastrophe de 2013 et n’a donc pas besoin de toute cette activité d’urgence à chaque semaine. Pourquoi ne pas éviter de réactiver ce traumatisme, semaine après semaine?
Si j’ai signé le registre, c’est pour que notre conseil refasse ses devoirs, un devoir d’abord d’information puis un devoir de consultation. Transparence oblige. Je n’avais rien contre l’emprunt, mais contre le site choisi.
Gilles Fluet
À lire aussi
0 commentaire
-
Pour aider, il faut toute une communauté
31 octobre 2024
-
Un gros chat noir
24 septembre 2024
-
Un devoir de mémoire et de vigilance
14 août 2024
{text}