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L'équipe de proximité entre en gare

La rencontre mensuelle de l’équipe de proximité en présence de l’organisateur communautaire Janot Gosselin et de la Dre Melissa Généreux (au centre). L’équipe est composée des intervenantes Marie-Claude Maillet (à gauche), Elise Nault Horvath et Cindy Stewart (à droite).
Le cadre est informel et l’ambiance décontractée. L’équipe de proximité du CIUSS de l’Estrie-CHUS offre à la population une occasion d’expression pour toutes sortes de raisons. «On n’est plus dans un contexte de rétablissement. Oui, certains vont venir ici en lien avec la tragédie mais ce n’est pas un prérequis», transmet la Dre Melissa Généreux.
Celle qui a délaissé temporairement son poste de directrice de Santé publique de l’Estrie pour quelques mois de sabbatique a tout de même conservé son rôle auprès de l’équipe de proximité, installée dans la gare patrimoniale depuis décembre. Chaque mois, Mme Généreux passe une journée à Lac-Mégantic question d’assurer le suivi, ce dossier lui tenant particulièrement à cœur. «Ça me permet de participer au processus de développement. Chaque fois je repars «crinquée» par le dynamisme de cette équipe», confie-t-elle.
Ici les gens viennent quand ils veulent. Sans rendez-vous ni ouverture de dossier, à seul ou à plusieurs, pour parler ou faire des activités. Comme celle du photovoix, une initiative qui se décline en quatre séances mensuelles durant lesquelles les participants transmettent leur vision au moyen d’une photographie à partir d’une thématique choisie le mois précédent.
«Certains ne veulent pas venir jaser en individuel mais sont à l’aise en rencontre de groupe. Ils ont envie de s’exprimer mais pas nécessairement de parler», fait valoir l’organisatrice communautaire Marie-Claude Maillet. Elle laisse entendre que, tout comme les activités grand public du Bureau de reconstruction et de l’Accorderie, également logés dans la gare, un des objectifs avoués de l’équipe de proximité est d’animer le centre-ville.
Au sein de l’équipe, «on veut briser l’idée que c’est réservé aux gens qui souffrent. Et on s’inclut là-dedans parce qu’on fait partie de cette communauté. On a décidé de faire ensemble un projet photovoix; ça va être bon pour nous aussi de se rebrancher au positif, au beau», considère Mme Maillet.
Sur le terrain, la technicienne en travail social Cindy Stewart et la travailleuse sociale Elise Nault Horvath sont directement en contact avec les membres de la communauté. Certains viennent à elles et dans d’autres cas c’est l’inverse. Dans les commerces et autres lieux publics, certains employés font office de sentinelles puisqu’ils connaissent bien leur clientèle.
La porte est aussi ouverte dans les milieux de travail et les écoles. «Ça peut être pour toutes sortes de raisons, dont les saines habitudes de vie; une kinésiologue et une nutritionniste travaillent avec l’équipe», mentionne Dre Melissa Généreux. En fait, la mission en est une de santé globale puisqu’on réfère, s’il y a lieu, aux ressources communautaires ou institutionnelles pouvant répondre aux besoins exprimés.
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