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Marie Onile lance «Morceaux de verre»
Marie Onile sur scène au CECLM, le 11 mai à 17h, la veille de la conquête des plateformes numériques. L’album sera également disponible localement, entre autres endroits à la librairie Canaille et chez Numéra. (Photo Claude Grenier)
À 20 ans, la jeune femme avoue qu’elle ne voudrait pas faire autre chose que le métier de chanteuse. Auteure-compositrice-interprète diplômée de l’École Nationale de la chanson de Granby en 2015, Marie Onile lance son tout premier album Morceaux de verre, le 11 mai, 17h, dans l’intimité de la petite salle du Centre d’études collégiales, rue Dollard, et disponible dès le lendemain sur toutes les plateformes numériques.
Des douze chansons de l’album, la plupart ont été écrites lors de son année à Granby. «Cette année-là, j’ai composé dix chansons. Et j’ai appris plein de choses.» La guitare et le piano, entre autres. Et vécu ses premières expériences d’enregistrement en studio. Morceaux de verre, c’est un peu son passeport dans ce métier fait de hauts et de bas, entre le grand bonheur de se retrouver sur scène, entourée de son band de quatre musiciens, et la nécessité de gagner sa vie derrière un comptoir à sushis six heures semaine. Comme quoi, il n’y a rien de sécurisant dans ce métier-là, avoue-t-elle.
Marie Onile a beaucoup mûri depuis sa participation à la deuxième édition de La Voix, en 2014. Le fait de s’être taillé une place au sein de l’équipe de Louis-Jean Cormier lui a ouvert le chemin vers une carrière qu’elle gère elle-même, avec l’aide de ses complices Marcus Quirion et Francis Perron.
C’est elle la productrice de son album, enregistré au studio Radicart de Francis Perron. Parmi ses Morceaux de verre, une chanson porte sur Lac-Mégantic, Je les imagine encore! «J’ai mis deux ans à l’écrire. Ça vient du fond du cœur!» Un album qu’elle qualifie d’authentique et qui parle beaucoup des brisures de la vie quotidienne. «Le verre, solide et fragile comme la vie; c’est un peu ça! Et le son est écœurant!»
Après Granby, Marie Onile a pris la route pour Montréal, vivre la grande ville dans l’antre des artistes. Encore là, «une belle année» résume-t-elle, partagée entre le studio, son travail dans un salon de thé et ses ennuis avec les punaises de lit. «L’année a passé très vite !» Elle était bien contente de revenir à Lac-Mégantic. «Ça m’a fait du bien !» Depuis, elle sort plus! Elle travaille mais le gros du temps, elle gère son agenda de spectacles. Faire de la route ne l’ennuie surtout pas. «J’adore ça parce que j’écoute de la musique en chemin!» En attendant peut-être plus tard un retour vers la ville, elle fignole ses spectacles. Le 3 juin à La grange à Théo ; le même mois elle participera aux Chemins d’écriture de Tadoussac, ainsi qu’à Folk et Guitare à Aylmer. Plus quelques autres spectacles en pourparlers.
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