Actualités
Culture
Opinion
Sports
L'état de santé des lacs s'améliore
À la distribution du Fonds bassin versant de la MRC du Granit, dans l’ordre habituel : Robert Blanchette (Lambton) André Vachon (Lambton), Rémi Morin (MRC), Roger Lamothe (Lambton), Nicholas Y. Dionne (Club agroenvironnemental Estrie), la préfet Marielle Fecteau, Daniel Poirier (ARLA), Kim Lemieux, étudiante bilogiste, Pierre Dumas (APEL3M) et Ghislain Breton, président du Comité environnement de la MRC du Granit.
L’initiative de la MRC du Granit de créer, en 2007, un Fonds bassin versant doté d’une enveloppe annuelle de 60 000$ pour la promotion de projets de maintien et d’amélioration de la qualité de l’eau donne de bons résultats. «Avec la sensibilisation aux bonnes pratiques, on a freiné la dégradation de nos cours d’eau. On assiste à une légère augmentation de la qualité de l’eau au fil du temps», reconnaît Rémi Morin, responsable du Service à l’environnement à la MRC.
Un constat qu’il a livré mardi, lors d’un point de presse annonçant la teneur des cinq projets qui seront soutenus financièrement au cours de l’année. Deux d’entre eux touchent directement le Grand Lac Saint-François.
D’une part, l’Association des riverains du Grand Lac-St-François touche 4 000$ pour une étude sur le potentiel toxique d’effluents de traitement des eaux usées sur la rivière Felton, alors que la Municipalité de Lambton et deux associations de riverains au Grand-Lac-St-François secteur sud et au Petit-lac-Lambton reçoivent elles aussi 4 000$ pour l’éradication de la Renouée du Japon, une plante asiatique envahissante libérant une toxine dans son environnement naturel.
Dans un premier temps, le président du Regroupement pour la protection du Grand lac Saint-François, André Vachon, souhaite identifier la cause principale de la diminution rapide du doré jaune, une espèce qui faisait la réputation du site de pêche encore au tournant du siècle, représentant 46% des prises en 1999 comparativement à un faible 8% l’an dernier. Le poisson a déserté la frayère de la rivière Felton, sans doute en raison du potentiel toxique des eaux usées qui y sont rejetées. «On aura les résultats des mesures vers la fin juin ou le début juillet», a-t-il indiqué.
Quant à l’éradication de la Renouée du Japon, deux colonies de plantes faisant 18 et 56 mètres de longueur devraient être détruites, une opération totalisant 9 228$. «Un expert a été appelé. Nous allons aussi sensibiliser la population au problème par la distribution d’un dépliant et la tenue de rencontres d’information», a livré l’inspecteur en environnement Robert Blanchette.
L’Association des Riverains du lac Aylmer se réjouit de la contribution de la MRC du Granit depuis dix ans. L’enveloppe de 4 000$ va lui servir à mener à bien un projet de 24 904$ portant là encore sur l’inventaire des plantes aquatiques envahissantes. Son président, Daniel Poirier : «Cet argent va nous permettre de voir si de nouvelles colonies se sont ajoutées aux colonies existantes qui prolifèrent depuis 10 ans.»
L’organisme entend poursuivre le suivi régulier de la qualité de l’eau du lac qui étend ses berges sur deux MRC, celle des Appalaches et celle du Granit. Son message aux élus et aux candidats pour les prochaines élections : «Il va falloir trouver un moyen de travailler de façon plus adéquate avec toutes les municipalités ; sensibiliser davantage les élus avec les enjeux environnementaux.» L’idée est lancée, Daniel Poirier veut adresser un questionnaire à tous les futurs candidats, afin d’obtenir d’eux des engagements concrets pour la protection du plan d’eau. Un questionnaire pourrait aussi être adapté à la réalité des élus de la MRC du Granit.
L’Association pour la protection du lac Trois-Milles obtient 4 000$ pour protéger le plan d’eau contre les espèces aquatiques envahissantes. Son président, Pierre Dumas, compte y investir la somme de 18 634$. Une étudiante biologiste, Kim Lemieux, a été embauchée. «Notre lac est super fragile et peu profond. Deux tributaires y amènent beaucoup de phosphore.» La limite de vitesse à 10 km/h des embarcations à moteurdoit être accompagnée d’autres mesures telles l’évaluation des barrages de castors, nombreux dans ce secteur, le lavage des bateaux et une étude sur l’apport des sédiments du milieu agricole.
Enfin, le Club agroenvironnemental de l’Estrie, qui regroupe environ 500 producteurs agricoles dont 90 dans la MRC du Granit, s’engage dans une opération de revégétalisation des bandes riveraines agricoles du bassin versant de la rivière Chaudière qui coûtera 8 755$. Son directeur général, Nicholas Y. Dionne, a précisé que le projet de plantation de boutures de saule visait cinq producteurs agricoles.
«La MRC du Granit est l’une des premières au Québec à s’être dotée d’un moyen concret pour protéger ses ressources en eau», a rappelé la préfet. Quant au président du Comité environnement de la MRC, Ghislain Breton, il a insisté sur l’importance du travail des associations de riverains et de citoyens dans la préservation de la qualité de l’eau, en collaboration avec les municipalités du territoire.
À lire aussi
-
Actualités
Un regroupement de plusieurs OMH recommandé
-
Actualités Société
Le 6 décembre, une journée pour faire taire le silence
-
Culture Théâtre
La dernière cassette, puissante réflexion sur l’après
-
Actualités Communauté
Kathia Bélisle, la joyeuse signaleuse!
-
Actualités
Le train des fêtes attire encore les foules
0 commentaire
- Un regroupement de plusieurs OMH recommandé
- Le 6 décembre, une journée pour faire taire le silence
- Phil Lauzon, Luke Combs Edition
- La dernière cassette, puissante réflexion sur l’après
- Kathia Bélisle, la joyeuse signaleuse!
- Le train des fêtes attire encore les foules
- Le Sauro prend le 3e rang avec deux victoires
-
Camping de Piopolis : l’envers de la médaille
5 décembre 2024
-
Camping Piopolis: un projet qui s’autofinance
28 novembre 2024
-
Pour aider, il faut toute une communauté
31 octobre 2024
{text}