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Oui, ça vaut la peine de répéter!
(Lettre ouverte adressée à madame Julie Morin. Texte : «Fête nationale : ne manquait que la foule!», en page 3 de notre édition du vendredi, 30 juin)
La Fête nationale du 23 juin à Lac-Mégantic s’est transformée, sous la pluie battante, en «pire journée de l’année». Mme Julie Morin et la Commission des arts, de la culture et du patrimoine, déçues du peu de participation, se demandent s’ils peuvent répéter l’expérience l’an prochain.
OUI, il faut répéter. Pour au moins deux raisons. Pour nous les humains, au plan individuel comme au plan collectif, tout est question d’apprentissage: il faut répéter, et répéter souvent, pour que peu à peu naissent des habitudes, des traditions, des appartenances. Mais aussi, il faut répéter pour donner la chance à l’espoir du meilleur: si on s’était arrêté chaque fois que le succès escompté n’était pas au rendez-vous, combien de choses précieuses, voire essentielles, n’existeraient tout simplement pas.
Nous fêtions cette année le 125e anniversaire de Scotstown précisément le 24 juin. Nous avions prévu plusieurs choses spéciales, dont la reprise d’une parade allégorique abandonnée depuis bien des années. La météo nous a favorisés, ensoleillant la plus grande partie de la journée. Et quand le gros orage a claqué, vers 20h00, le «fun était suffisamment pogné» pour ne rien pouvoir gâcher: les gens se sont mis temporairement à l’abri et tant le grand feu de la St-Jean que le feu d’artifice ont pu réjouir les yeux et les cœurs.
La participation populaire et citoyenne, comme la construction d’un esprit communautaire, sont des nécessités absolues, surtout dans les petites villes et villages comme les nôtres en région. Je n’ai malheureusement pas LA recette du succès. J’y ai consacré toute ma vie, y trouvant beaucoup de petits bonheurs mais parfois aussi des échecs. Mais il faut répéter, répéter avec persévérance et avec amour.
Les élections municipales approchent. J’ai particulièrement apprécié, madame Morin, votre entrevue et votre lettre qui ont été publiées dans L’Écho de Frontenac du 12 mai dernier, au sujet de la polémique entourant le départ de Stéphane Lavallée du Bureau de reconstruction de Lac-Mégantic. Nous avons besoin, partout dans nos villages, de jeunes comme vous qui ont le goût de l’avenir, l’intérêt et la disponibilité pour le construire, et le courage d’en assumer les grandeurs et les misères. Oui, il faut répéter. Et merci à l’avance!
Dominique Boisvert
Scotstown
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