Oscar Brochu

Un mauvais choix environnemental

Si l’on considère l’ampleur de la bâtisse anticipée, c’est-à-dire cinq ou six grandes portes de front avec possibilité de placer deux véhicules l’un devant l’autre dans la caserne, celle-ci placée de 60 à 80 pieds de la rue Komery, et que l’on y ajoute un stationnement asphalté de 40 cases, il faut s’imaginer la grosseur du tas de neige accumulé après un hiver. Si cette neige est accumulée sur le stationnement, on n’a plus les 40 cases, alors ce très gros amoncellement s’ajoute à l’ampleur de l’espace requis pour la caserne. Cette neige fondra au printemps pour se retrouver directement dans la rivière ou bien devra être ramassée à mesure qu’elle tombe (dépenses…) ou bien poussée sur une portion de terrain spécialement prévue adjacent au stationnement et aménagé pour traiter cette neige afin qu’elle ne rejoigne pas la rivière (dépenses…).

La caserne serait située dans le quadrilatère formé par les rues Salaberry, Papineau, Québec Central et le lac où presque tous les bâtiments présents sont neufs et moins susceptibles aux incendies. De plus, en installant la caserne dans ce secteur, l’on assujettit les habitants, la clientèle, les visiteurs et touristes à subir la course effrénée des pompiers qui se rendent à la caserne suivi de la course pour se rendre sur le lieu d’intervention, qui se fera rarement dans ledit quadrilatère et ainsi ralentir l’arrivée des intervenants par le trafic rencontré.

À partir de l’emplacement choisi, le plus gros camion à échelle ne peut pas tourner ni à droite ni à gauche sur la rue Papineau et possiblement d’autres avec difficultés s’il y a du trafic le jour. De plus, il y aura totale interdiction de tout événement sportif, festif ou commercial dans ce quadrilatère pour toujours.
La proximité des deux ponts n’est pas un atout ni pour se rendre à la caserne, ni pour en sortir pour les pompiers. La caserne n’a aucun avantage à être située dans ce quadrilatère.

Le milieu de la ville n’est pas dans le «centre-ville», le milieu de la ville est près du coin Papineau-Cousineau, alors plus l’on s’en rapproche mieux c’est.

Avec un peu d’imagination, on doit pouvoir trouver un endroit plus judicieux.

Jean Labbé

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