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Une belle anomalie culturelle qui perdure!
Encore cet été, la magie de Songe d’été en musique s’est opérée. Un contact privilégié entre des musiciens professionnels qui n’ont plus rien à prouver, la plupart venus des États-Unis, et des gens d’ici qui forment un public authentique. Et des élèves attentifs aux leçons des maîtres! À sa 12e saison, qui s’est conclue dimanche, à l’église de Lambton, un constat: le Festival a bien engagé sa phase de diversification des lieux de diffusion, convient son porte-parole Tom Quigley.
«La qualité musicale de cette année est sûrement l’une des plus belles de l’histoire du festival, avance l’enseignant de musique à la retraite. Nous avons encore vécu des moments extraordinaires.»
Une histoire de coup de cœur pour la région, amorcée à la fin des années 70 par une première visite d’Harris Becker et qui s’est développée au point de devenir ce que Tom Quigley qualifie d’une «belle anomalie culturelle».
Un simple concours de circonstance qui a tracé le chemin vers une expérience culturelle qui prend de l’ampleur et plante des graines chez les jeunes de la région. «Le festival a atteint une vitesse de croisière. On sait qu’il peut durer. Les musiciens américains viennent ici et ils reviennent, parce qu’ils ont l’impression de respirer. Ils viennent aussi parce que les gens ici sont authentiques ; les applaudissements, ce n’est pas de la frime!» Le décor champêtre sert bien la musique, peut-être mieux que les obscures salles des châteaux d’Angleterre que plusieurs des maîtres ont fréquentées pendant des années.
«Extraordinaire», clamait Maurice Bernier à sa sortie du spectacle de clôture, dimanche, à l’église de Lambton. Ils sont de plus en plus nombreux les gens de la région à acheter leur billet de saison pour les spectacles de Songe d’été en musique et à apprécier les professeurs et les étudiants qui se livrent dans des lieux de plus en plus étendus sur le territoire. De La Chapelle du rang 1, à Lac-Mégantic, qui a présenté des musiques d’Italie, d’Espagne et d’Angleterre, dimanche midi, à l’Arboretum de Saint-Georges de Beauce qui a accueilli un public de 400 personnes, vendredi dernier, pour un spectacle de voie et de guitare espagnole.
Le bilan qu’en fera le conseil d’administration du Festival, en octobre prochain, parlera sans doute de l’impact que cette 12e édition du Festival aura eu sur les jeunes musiciens de la région. C’est la première année que trois élèves de la polyvalente gagnent une bourse d’étude, gracieuseté de La Bande à Frank, pour profiter des formations offertes par les professionnels de haut niveau. Les boursiers choisis par les enseignants en musique de Montignac sont Louis-Charles Morin au piano, Olivier Perreault, à la flûte, et Laurence Couture à la basse. «Les jeunes apprennent plus au contact de musiciens chevronnés», insiste Tom Quigley. Les contacts privilégiés établis avec leurs professeurs vont les marquer.
En tout, ils étaient environ une douzaine de chanteurs et de musiciens originaires de la région à être inscrits aux classes de maîtres. «C’est plus facile d’enseigner la musique à l’école qu’il y a 20 ans», reconnaît-il. Livrer une performance sur scène, surtout en voix, est devenue un acte naturel.
Tout comme Tom Quigley avec l’organisation du Festival, la région de Mégantic s’est fait prendre au jeu avec le Festival Songe d’été en musique.
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