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L'homme derrière le maire de Frontenac
Après 26 ans à la municipalité de Frontenac, je quitte la tête haute. Que de projets ont été soumis, de grandes décisions ont été prises, des sacrifies ont été faits. J’ai la fierté de m’être entouré d’une équipe solide au sein du conseil municipal. Une belle et grande municipalité comme la nôtre, ça prend de la vision, ça prend de la détermination et beaucoup de persévérance pour lui donner ses lettres de noblesse, très méritées.
Chaque débat, chaque enjeu, chaque décision, chaque élément, je les ai considérés dans le meilleur intérêt des citoyens, des pères, des mères, des enfants, des territoires, des industries, de tout ce qui compose la municipalité. Les décisions du conseil municipal n’ont pas toujours fait l’unanimité, mais je les ai appuyées en respectant l’homme et le père de famille que je suis. En tant que maire, il faut penser en politicien, mais l’homme derrière ne se cache jamais très loin.
Le maire s’est exprimé sur la position du conseil municipal face à la voie de contournement. Je me permets maintenant de donner l’opinion de l’homme. Comme tous les gens de la région, je ne peux être insensible aux pertes subies par certains lors de la tragédie. Je comprends très bien la nécessité de déplacer la voie ferrée de certains secteurs. Mais à chaque fois qu’il est question de la voie de contournement, je pense à ces trois, quatre, cinq familles et plus de Frontenac qui verront leur vie complètement désorganisée si la voie de contournement se fait dans le tracé actuel. Je pense à ces familles qui vivent dans un endroit tranquille, qui verront le chemin de fer passer à 200, 225 et 275 mètres de leur résidence. C’est un non-sens! Ces gens n’ont pas fait ce choix.
À tous les porteurs d’armes qui crient haut et fort que tous les citoyens de la région réclament une voie de contournement, à tous ces gens qui disent «Plus dans ma cour!», pensez à ces familles qui n’auront plus droit à des nuits paisibles parce qu’ils l’auront maintenant dans leur cour.
Mes croyances religieuses m’ont souvent guidé. «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» est certainement la phrase qui m’a permis d’être l’homme et le maire que je suis.
Peu importe nos croyances, nos pratiques, nos convictions, nous devons penser à la quiétude de notre voisin tout autant qu’à la nôtre.
Jean-Denis Cloutier, fier citoyen de Frontenac
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