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Début de saison culturelle mémorable

Martin Perizzolo a démarré la saison du Comité culturel au Musi-Café.
La saison du Comité culturel Mégantic, qui doit composer avec l’indisponibilité de l’auditorium Montignac en raison des travaux en cours, a débuté de façon mémorable le 28 septembre. Forcés de trouver un autre endroit que la salle publique de la polyvalente, les responsables de l’organisation ont réussi à «se retourner sur un dix cents», une mission accomplie avec brio. Déplacé au Musi-Café à quelques heures d’avis, le spectacle de Martin Perizzolo n’en a pas moins attiré quelque 120 personnes, dans une atmosphère à la fois festive et décontractée.
Son passage à Expédition extrême, diffusée sur les ondes de ZTélé à la fin de 2016, ayant été vertement critiqué en raison d’un pétage de coche digne de ce nom, l’humoriste a débuté sa prestation en abordant le sujet à sa façon. Écorchant au passage le concept de l’émission, il a transporté l’auditoire dans ce documentaire organisé, fustigeant ses concepteurs et usant d’autodérision pour expliquer ses connaissances en matière de survie (dans Forrest Gump, le lieutenant Dan dit que l’important était de garder ses pieds au sec) et forçant la note sur son côté «princesse».
Oubliez le côté bon enfant du gars des publicités sur les fromages d’ici. Bien qu’il n’obtient de son propre aveu que des rôles «de tatas», son caractère impulsif est aux antipodes de son casting. D’ailleurs, il s’est amusé à déterminer le type de rôle qu’on offrirait à deux personnes de l’auditoire. Puis décréter qu’aujourd’hui les gens laids sont plus difficiles à trouver.
L’obsolescence programmée a fait l’objet d’un segment particulier. «Je vous le dis, ils ont déjà conçu le iPhone 12 ! Tu peux même faire des colonoscopies avec… faut juste que tu achètes le iC…» L’ère du jetable après cinq ans maximum est aussi celle où les textos et réseaux sociaux ont force de loi, au point où on perd plus de temps à trouver le bon émoticône qu’à se relire avant d’appuyer sur «publier».
Martin Perizzolo s’insurge également contre la malbouffe et sa surenchère -frites en bonhommes sourire ou chips au sel de l’Himalaya- précisant toutefois que non il n’aime pas le tofu et qu’il est tanné de se faire dire que tout est dans la façon de l’apprêter.
Ce fils d’un père italien passe aussi le mot sur l’importance du consentement, dénonçant l’attitude de certains hommes qui lui font honte d’appartenir à la gent masculine. Puis conclut son spectacle avec plein de bons mots à l’endroit du Comité culturel Mégantic, pour sa rapidité à transformer un problème en solution, l’assurant de son retour ici, cette fois dans une toute nouvelle salle de spectacle.
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