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Julie Morin propose l'établissement d'un budget participatif
Julie Morin
En cette campagne électorale municipale qui s’amorce, la question des finances publiques fait figure de proue dans le discours des candidats à la mairie. Julie Morin ne fait pas exception à la règle. Si elle est élue le 5 novembre, elle propose l’établissement d’un budget participatif dès l’an 2 de son mandat.
«La réduction de l’endettement, la saine gestion des finances publiques, c’est la base pour une ville. C’est comme respirer et manger pour un humain. Mais, il importe de déterminer le «comment». Pour ma part, je souhaite impliquer les citoyens et les employés dans le processus.»
La gestion participative, transmet Mme Morin, est «un processus démocratique par lequel les citoyens peuvent s’exprimer sur la façon de dépenser le budget. Ça se fait ailleurs et ça fait vraiment une différence. La ville priorise certains enjeux où il y a une opportunité d’économie. Par exemple, réduire les fleurs, la plantation d’arbres, tondre le gazon moins souvent, prévoir des quartiers «blancs» l’hiver (sans abrasif, où il faut rouler plus doucement)… Puis les citoyens sont invités à s’exprimer là-dessus. Ainsi ce ne sont plus juste les élus qui décident où on coupe; on fait ainsi de la saine gestion en respectant les souhaits des citoyens. En plus, ça crée une dynamique nouvelle entre les élus, les citoyens et les fonctionnaires municipaux.»
Elle fait valoir que la gestion participative permet aux citoyens de mieux comprendre la complexité d’un budget municipal. «Pour moi, la transparence c’est expliquer et impliquer les gens. C’est repenser le partage du pouvoir. Ce n’est pas vrai qu’une fois élu on peut prendre toutes les décisions qu’on veut.»
La conseillère sortante, à qui certains reprochent d’être trop «amie» avec les membres du personnel de la Ville, nuance que ses liens sont plutôt le résultat d’une relation de confiance qu’elle a créée. Oui, elle considère que c’est aux élus et non à la direction générale de prendre des décisions. Oui, elle admet que le leadership a fait défaut de ce côté au cours des deux dernières années. Si elle devient mairesse, elle a d’ailleurs bien l’intention d’y remédier. «Le leadership implique de rassembler, d’aller chercher les forces vives de chaque membre du conseil», transmet Julie Morin, qui assure qu’elle sera une mairesse à temps plein advenant son élection.
Parlant du «bas de laine», elle se sent très à l’aise d’avoir voté en faveur du placement, dont la teneur a été critiquée par le candidat Ronald Martel. «Je suis d’accord avec le placement qu’on a fait et je suis très confiante à l’endroit des services professionnels (Financière Banque Nationale) choisis», commente-t-elle.
En terminant, Julie Morin lance un appel à ses deux opposants, Ronald Martel et Jean Saint-Pierre. «J’aimerais bien savoir «comment» eux ont l’intention de réduire l’endettement et assurer une saine gestion des finances publiques». À suivre….
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